LaMaison des bois, sĂ©rie de 7 Ă©pisodes de Maurice Pialat (1971). Maurice Pialat relate le quotidien d’une famille pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Albert Picard (interprĂ©tĂ© par Pierre Doris), garde-chasse, habite une cabane au fond des bois avec sa femme et ses enfants. 299 121 570 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidĂ©osLes lĂ©gendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier50,4 MB 2 MB TĂ©lĂ©chargement compressĂ©Dimensions4959 x 3549 px 42 x 30 cm 16,5 x 11,8 inches 300dpiDate de la prise de vue1 janvier 1914Informations supplĂ©mentairesCette image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags
Filmssur la PremiÚre Guerre mondiale, 1914-1918. Ce fonds est composé de films montés et de rushes. Ces documents ont tous été tournés, montés, conçus et diffusés sous le contrÎle étroit des autorités militaires, dÚs la source : la Section Cinématographique des Armées (SCA), créée en 1915.
Un film poignant sur les soldats indiens de la PremiĂšre Guerre Mondiale ’Mademoiselle France pleure’’ ravive une mĂ©moire hĂ©roĂŻqueActualitĂ©sEntertainment July 21, 2016 Magazine Indes PostĂ© sur Farewell My Indian Soldier, Mademoiselle France pleure, en français, est le premier documentaire-fiction illustrant la vie des soldats indiens venus combattre en France et en Belgique pendant la PremiĂšre Guerre Mondiale. RĂ©alisĂ© par Vijay Singh,- Ă©crivain, scĂ©nariste et cinĂ©aste indien vivant en France, -ce film a eu droit Ă  une premiĂšre prestigieuse Ă  l’Ambassade de France Ă  New Delhi, le 19 Juillet, 2016, une façon d’honorer cette relation entre les deux pays Ă  travers l’ des quelques 150 000 soldats indiens qui ont servi en France dans l’armĂ©e coloniale britannique pendant la PremiĂšre Guerre Mondiale reste pour une large part inconnue, aussi bien des Indiens que des la premiĂšre du film Mademoiselle France pleure, dans une ambiance aussi prestigieuse que chaleureuse, le public mĂȘlait enfants, familles, militaires, experts, diplomates, et bien sĂ»r l’équipe du film et des gens du cinĂ©ma. Les spectateurs avaient souvent les larmes aux yeux, tout en Ă©prouvant un sentiment de fiertĂ© pour ces hĂ©ros indiens de la PremiĂšre Guerre est vrai que ce documentaire-fiction, intitulĂ© Farewell My Indian Soldier en anglais, sait jouer de toutes les Ă©motions, brassant les diffĂ©rents regards de ceux qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s, au fil des gĂ©nĂ©rations, par cette abominable boucherie les soldats indiens, leurs familles et des infirmiĂšres françaises , pour ne citer que quelques protagonistes. L’humanitĂ© n’a appris la valeur inestimable de la paix qu’aprĂšs des carnages horribles qui ont marquĂ© plusieurs gĂ©nĂ©rations. Ce film est une illustration Ă©mouvante de ces Ă©pisodes, oĂč bien des soldats ne sont jamais rentrĂ©s chez eux. C’est l’honneur de l’Ambassade de France que de prĂ©senter ce film, peu de temps aprĂšs que la France ait fĂȘtĂ© 14 Juillet. Ce film remercie donc tous les soldats indiens qui ont consacrĂ© leur vie Ă  la France», a dĂ©clarĂ© l’ambassadeur de France en Inde, Alexandre Ziegler, en marquante avec des descendantsTourner un film autour d’un Ă©pisode historique si lointain pose de nombreux dĂ©fis. Pourtant, le rĂ©alisateur, Vijay Singh, a su les surmonter et il a rĂ©ussi Ă  reconstituer l’Histoire, en utilisant des archives rares, des tĂ©moignages et plus de 600 lettres Ă©crites par les soldats indiens Ă  leurs familles. Plus qu’à la violence de la guerre, le rĂ©alisateur a Ă©tĂ© sensible aux relations amoureuses tissĂ©es, – du fait de la solitude et du besoin d’amour et d’affection, – par ces jeunes soldats avec des Françaises. Ils ont ainsi parfois nouĂ© des liens durables avec des infirmiĂšres, dont les maris Ă©taient partis, eux aussi, Ă  la guerre. Des enfants sont mĂȘmes nĂ©s de ces relations, mal vues Ă  l’époque, tant du cĂŽtĂ© français que du cĂŽtĂ© indien. Le rĂ©alisateur, aprĂšs la projection, a soulignĂ© que ce film Ă©tait, en tous cas, pour lui une belle histoire d’amour entre les Indiens et les Français.»Pour d’autres membres de son Ă©quipe, ce film a aussi constituĂ© un parcours trĂšs Ă©mouvant. Paloma Coquant, l’actrice principale, a expliquĂ© Ă  Media India Group comment ce tournage l’avait changĂ©e, en lui faisant dĂ©couvrir les tourments de ces familles, dont les descendants ignorent souvent encore aujourd’hui ce que ces soldats hĂ©roĂŻques sont devenus. Pour cette jeune actrice, la plus grande difficultĂ© Ă©tait de prendre de la distance vis-Ă -vis de son personnage, l’arriĂšre-petite fille d’une infirmiĂšre, auquel elle se sentait trop attachĂ©e. Elle se rappelle encore avec Ă©motion la rencontre avec une famille indienne qui pensait que le rĂ©alisateur, Vijay Singh, lui apportait des nouvelles de leur ancĂȘtre mort au combat. C’est peut-ĂȘtre ce type d’expĂ©rience qui a permis Ă  Paloma Coquant d’interprĂ©ter son personnage avec autant de naturel. Ce n’était que son premier film et elle envisage dĂ©sormais de tourner avec la star française Marion film s’inspire de l’histoire d’enfants franco-indiens nĂ©s lors du conflit. Une jeune fille, interprĂ©tĂ©e par Paloma Coquant, descendante d’un soldat inconnu indien et de sa maĂźtresse française, entreprend un voyage Ă  travers la France, la Belgique, l’Angleterre et l’Inde, pour dĂ©couvrir le destin de ces soldats indiens de la PremiĂšre Guerre film est un mĂ©lange subtil et trĂšs Ă©vocatif de plusieurs trames narratives, alliant fiction et documentaire, images en couleurs et en noir et blanc, archives et sĂ©quences contemporaines. Le parcours de cette jeune fille est fictif mais il intĂšgre de nombreux Ă©lĂ©ments historiques et rĂ©els. De superbes paysages europĂ©ens dĂ©filent, sur fond de chants patriotiques indiens, vieux dĂ©jĂ  de plus d’un regard qui changeLa force du film tient aussi Ă  sa capacitĂ© Ă  aborder plusieurs points de vue celui des soldats indiens qui correspondaient avec leur famille, racontant ces expĂ©riences nouvelles en France qui changeaient aussi leur regard sur le monde, jusqu’au plus petit dĂ©tail, comme les repas pris en commun entre recrues issues de diffĂ©rentes castes. Le long mĂ©trage s’intĂ©ressent Ă©galement Ă  la vie des soldats français et britanniques qui Ă©prouvaient des difficultĂ©s Ă  nourrir leurs camarades indiens respectant des obligations religieuses des vĂ©gĂ©tariens Ă  ceux n’acceptant que la viande halal. Enfin, le regard se porte avec dĂ©licatesse sur les familles des film ne laisse pas indiffĂ©rent et on en sort avec une nouvelle perspective sur la guerre. Il peut aussi se concevoir comme un dĂ©but, qui a le potentiel d’inspirer de nouveaux projets autour de ce thĂšme liĂ© Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale. Les cinĂ©mas indien et français ont dĂ©jĂ  connu une plĂ©thore des films traitant de la guerre et de ses rĂ©percussions. Mais celui-ci aborde avec force un sujet trop rarement traitĂ© et en tous cas jamais de cette façon. Il ouvre le regard, sans se limiter Ă  un genre ou Ă  un seul point de vue.
Lexemple des films sur la PremiĂšre Guerre mondiale. Par Laurent VĂ©ray, Historien du cinĂ©ma, spĂ©cialiste de la pĂ©riode 1914-1918 "Le cinĂ©ma, de fiction ou d’actualitĂ©, fut instrumentalisĂ© entre 1914 et 1918 par tous les pays belligĂ©rants pour soutenir leur effort immense. La situation change aprĂšs l’armistice. On passe en effet d’une acceptation La sĂ©lection des dix films “Comme les rescapĂ©s de la Shoah, certain poilus ont pu soutenir que jamais on ne pourrait raconter ce qu’ils avaient vĂ©cu. Il est vrai que les mots, les chiffres et les descriptions peinent parfois Ă  rendre compte du ressenti des individus
 mais ce n’est pas le cas pour le cinĂ©ma qui suscite Ă©motions et sentiments bien plus facilement qu’un rĂ©cit historique. La dimension tragique de la guerre est Ă©videmment une source d’inspiration de premier ordre pour le 7e art qui aborde le premier conflit mondial sous des angles diffĂ©rents, de comique burlesque façon Charlie Chaplin jusqu’à la profession de foi pacifiste de Joyeux NoĂ«l en passant par la fresque Ă©pique de Lawrence d’Arabie.” Source La PremiĂšre Guerre mondiale pour les Nuls, Jean-Yves le Naour. Éditions First, 2008. Pour en savoir plus consulter le site de l’historien Jean-Yves Le Naour, spĂ©cialiste de la PremiĂšre Guerre mondiale et de Histoire du XXe siĂšcle. La liste des dix films lire les descriptions dans le chapitre 27 1° Charlot soldat, Charlie Chaplin, 1918. 2° J’accuse, Abel Gance, 1919. 3° La Grande Illusion, Jean Renoir, 1937. 4° Les Sentiers de la gloire, Stanley Kubrick, 1957. 5° Lawrence d’Arabie, David Lean, 1962. 6° Johnny s’en va-t-en guerre, Dalton Trumbo, 1971. 7° La Vie et rien d’autre, Bertrand Tavernier, 1989. 8° La Chambre des officiers, François Dupeyron, 2001. 9° Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet, 2004. 10° Joyeux NoĂ«l, Christian Carion, 2005. RĂ©fĂ©rences de dossiers pĂ©dagogiques sur les films 1° Charlot soldat, Charlie Chaplin, 1918. Dossier pĂ©dagogique conçu par Yves Legay pour le 19e festival du film d’histoire 1914-1919 la Guerre et la Paix, Ă  Pessac du 11 au 17 novembre 2008. 2° J’accuse, Abel Gance, 1919. RĂ©sumĂ© du film un rĂ©quisitoire contre la guerre L’histoire tourne autour de trois personnages centraux Jean, François et son Ă©pouse Édith, mariĂ©e par contrainte. Jean et Édith tombent amoureux pendant la guerre. Mais elle est emmenĂ©e, avec les autres femmes du village, par les Allemands qui les violent. Elle rentre chez elle. François est mort Ă  la guerre et Jean est devenu fou il a des visions il voit des soldats et des cadavres qui reviennent Ă  la vie. Il finit par mourir. Pour lire la suite du dossier Pour dĂ©couvrir l’Ɠuvre du rĂ©alisateur 3° La Grande Illusion, Jean Renoir, 1937. RĂ©sumĂ© du film PremiĂšre Guerre mondiale. L’avion du capitaine de Boeldieu et du mĂ©canicien MarĂ©chal est abattu lors d’une opĂ©ration de reconnaissance. Les deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffinĂ© et respectueux qui les accueille Ă  sa table. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrĂ©e Ă  creuser un tunnel secret. Mais Ă  la veille de leur Ă©vasion, les dĂ©tenus sont transfĂ©rĂ©s. MarĂ©chal et de Boeldieu sont finalement emmenĂ©s dans une forteresse de haute sĂ©curitĂ© dirigĂ©e par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant mĂȘme d’amitiĂ© avec de Boeldieu. Mais les officiers français prĂ©parent une nouvelle Ă©vasion
 Source Site de la Mission du Centenaire, publiĂ© le 11 septembre 2013. Pour lire la suite Proposition d’exploitation pĂ©dagogique du film 4° Les Sentiers de la gloire, Stanley Kubrick, 1957. RĂ©sumĂ© du film Lors de la guerre de 1914-1918, tandis que le conflit s’est enlisĂ© depuis longtemps dans la guerre de tranchĂ©es, l’état-major français dĂ©cide une offensive quasiment impossible sur la colline aux fourmis ». RepoussĂ© par le feu ennemi, le 701e rĂ©giment, commandĂ© par le colonel Dax, doit se replier. Le gĂ©nĂ©ral Mireau, chef de l’offensive, demande alors de traduire en conseil de guerre le rĂ©giment pour lĂąchetĂ© ». MalgrĂ© l’opposition de Dax, trois hommes tirĂ©s au sort seront condamnĂ©s Ă  mort et exĂ©cutĂ©s. Dax avait entre-temps soumis au gĂ©nĂ©ral Broulard, chef de l’état major, les preuves que le gĂ©nĂ©ral Mireau avait fait tirer sur sa propre armĂ©e pendant l’attaque. Broulard rĂ©voque celui-ci et propose son poste Ă  Dax en croyant que celui-ci avait agi par simple ambition. Dax refuse. Pour en savoir plus KAGAN Norman, Le CinĂ©ma de Stanley Kubrick, L’Âge d’homme, 1979. CIMENT Michel, Stanley Kubrick, Calmann-LĂ©vy, 2001. Sur le site CinĂ©Hig, un long texte suggĂšre une utilisation du film de Kubrick dans le cadre du cours d’histoire. Un bref rappel des films qui ont pour cadre la guerre de 1914-1918. Source CNDP, Les dossiers de TĂ©lĂ©doc. 5° Lawrence d’Arabie, David Lean, 1962. En 1916, pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, les Turcs persĂ©cutent les tribus arabes, soutenues par l’armĂ©e anglaise. Lawrence, un simple lieutenant, est envoyĂ© en reconnaissance en Arabie. Peu Ă  peu, il lĂšve une armĂ©e et multiplie les victoires. Mais son rĂȘve d’une nation arabe indĂ©pendante finit par inquiĂ©ter l’état-major britannique
 Sous les traits de Peter O’Toole, Lawrence d’Arabie est aussi mystĂ©rieux qu’une lĂ©gende ancienne. HĂ©ros insolite, il incarne le rĂȘve panarabe, toujours caressĂ©, sans cesse compromis. Comment ce soldat anglais peu gradĂ© a-t-il pu acquĂ©rir une telle lĂ©gitimitĂ©, dans une sociĂ©tĂ© qui n’était pas la sienne ? Comment a-t-il pu mettre en Ă©chec la redoutable armĂ©e turque, Ă  la tĂȘte d’une poignĂ©e de BĂ©douins ? David Lean ne rĂ©pond pas Ă  ces questions. Il procĂšde Ă  une soigneuse reconstitution historique, et lui insuffle une dimension Ă©perdument Ă©pique, incomparable. ContĂ©e comme une chanson de geste, l’aventure de Lawrence d’Arabie est une Ă©popĂ©e amĂšre, qui se termine par le renoncement et le dĂ©goĂ»t. Le film est avant tout un univers. Celui du dĂ©sert, immense, hostile. Et fascinant. Source CĂ©cile Mury, TĂ©lĂ©rama. En savoir plus 6° Johnny s’en va-t-en guerre, Dalton Trumbo, 1971. Dans le cadre de son cycle de films autour du centenaire de la Guerre de 14-18 ARTE diffuse ce soir Ă  22h30 24 fĂ©vrier 2014 un long mĂ©trage exceptionnel Ă  plus d’un titre Johnny s’en va-t-en guerre Johnny Got his Gun, 1971. Le premier jour de la PremiĂšre Guerre mondiale, un jeune engagĂ© volontaire amĂ©ricain est griĂšvement blessĂ© par un obus. AmputĂ© des quatre membres, dĂ©figurĂ©, aveugle, sourd et muet, il est cruellement maintenu en vie par les mĂ©decins. Il ne lui reste plus que son cerveau pour se souvenir et rĂȘver. Johnny s’en va-t-en guerre est l’unique film rĂ©alisĂ© par le scĂ©nariste Dalton Trumbo, cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© un des dix d’Hollywood », victime du maccarthysme qui fut contraint aprĂšs un sĂ©jour en prison de travailler plus de dix ans sous pseudonyme Ă  Hollywood avant de pouvoir retrouver son vrai nom au gĂ©nĂ©rique d’un film pour Exodus d’Otto Preminger et Spartacus de Stanley Kubrick. En adaptant son propre roman Ă©crit en 1939 Ă  l’écran, Trumbo signe un pamphlet antimilitariste et pacifiste – mais aussi un plaidoyer pour la mort assistĂ©e – rendu bouleversant par le sort atroce de son personnage principal, que le spectateur accompagne dans son calvaire grĂące Ă  une voix-off. La mise en scĂšne de Trumbo fait alterner le noir et blanc et de la couleur et organise les multiples souvenirs et voyages mentaux de son protagoniste, dont une rencontre avec le Christ, interprĂ©tĂ© par Donald Sutherland. Luis Buñuel, grand admirateur du film Ă  l’instar de Jean Renoir, fut Ă©galement tentĂ© d’adapter le roman avant que Trumbo ne le mette lui-mĂȘme en scĂšne. Johnny s’en va-t-en guerre, sĂ©lectionnĂ© de justesse au Festival de Cannes en 1971, y obtenait le Grand prix spĂ©cial du jury et le Prix de la Critique Internationale. Le rĂ©quisitoire de Trumbo contre l’absurditĂ© de toutes les guerres trouvait un Ă©cho retentissant auprĂšs des opposants Ă  l’intervention amĂ©ricaine au ViĂȘt Nam. A noter du 26 mars au 5 mai la CinĂ©mathĂšque française proposera un cycle d’une soixantaine de titres autour du Centenaire de la PremiĂšre Guerre mondiale, avec bien sĂ»r les films proposĂ©s sur ARTE et bien d’autres chefs-d’Ɠuvre et classiques de l’histoire du cinĂ©ma Ă©voquant directement La Grande Parade, Les Ailes, Pour l’exemple, Les Hommes contre, 
 ou indirectement La Chambre verte ce conflit, avec une approche patriotique, belliciste ou au contraire pacifiste selon les pays ou les Ă©poques. Plus une table ronde sur le sujet. Source site d’Arte. 7° La Vie et rien d’autre, Bertrand Tavernier, 1989. RĂ©sumĂ© du film AprĂšs la guerre, le commandant Dellaphane jouĂ© par Philippe Noiret a pour mission de recenser les soldats disparus. Son travail est colossal et long car le nombre de soldats Ă  identifier est Ă©norme. Au fur et Ă  mesure, le commandant dĂ©sobĂ©it Ă  sa hiĂ©rarchie qui lui demande de trouver rapidement le corps d’un soldat inconnu afin de le dĂ©poser sous l’Arc de Triomphe et de cesser ainsi la recherche des soldats car son travail est jugĂ© trop coĂ»teux. PremiĂšre ressource La collection Pour mĂ©moire » a Ă©tĂ© conçue pour accompagner les enseignants et leurs Ă©lĂšves Ă  l’occasion des commĂ©morations, anniversaires et rendez-vous qui jalonnent l’annĂ©e scolaire. Les dossiers pĂ©dagogiques proposĂ©s font un point historiographique et scientifique sur un thĂšme donnĂ©, et mettent Ă  la disposition des professeurs des documents variĂ©s, souvent inĂ©dits, accompagnĂ©s d’un commentaire pĂ©dagogique argumentĂ©. Seconde ressource Mag film* propose un dossier pĂ©dagogique sur le film * Une collection du CNDP avec des dossiers extraits de la collection TĂ©lĂ©doc et de nouveaux dossiers pĂ©dagogiques sur des films et des thĂšmes destinĂ©s Ă  accompagner les enseignants de toutes les disciplines dans l’utilisation du cinĂ©ma en classe. TroisiĂšme ressource Le regard de Jean-François Jagielski sur le site du CRID 14-18 8° La Chambre des officiers, François Dupeyron, 2001. RĂ©sumĂ© du film En 1914, sur un quai de gare, les soldats partent en fanfare sur le front. Parmi eux, Adrien, un jeune officier. Quelques jours plus tard, il tombe sur le champ de bataille, blessĂ© par un obus. Un long trajet cahoteux le conduit en camion Ă  l’hĂŽpital du Val-de-GrĂące, oĂč on le place dans la chambre des officiers». GriĂšvement blessĂ© au visage, Adrien rĂ©alise, lorsqu’il reprend connaissance, qu’il n’a plus ni dents ni palais. BientĂŽt, d’autres officiers arrivent, blessĂ©s eux aussi au visage. SoignĂ©s par un chirurgien dĂ©vouĂ© avec l’aide d’une infirmiĂšre pleine d’abnĂ©gation, AnaĂŻs, tous doivent surmonter l’horreur que leur inspire un visage en lequel ils ne se reconnaissent pas, et rĂ©apprendre Ă  vivre
 Source TĂ©lĂ©rama. PremiĂšre ressource Le regard de BenoĂźt Coliou sur le site du CRID 14-18. 9° Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet, 2004. RĂ©sumĂ© du film En 1919, Mathilde, une jeune handicapĂ©e, tente de retrouver son fiancĂ©, Manech, disparu lors de la guerre qui vient de s’achever. AccusĂ© de mutilation volontaire, Manech avait Ă©tĂ© abandonnĂ©, avec quatre autres soldats, en plein no man’s land. Tous les tĂ©moignages concordent les cinq condamnĂ©s Ă  mort ont bien Ă©tĂ© tuĂ©s dans la journĂ©e qui a suivi. Mais Mathilde s’obstine. Elle est persuadĂ©e que Manech est encore en vie et explore toutes les pistes disponibles. Elle engage un dĂ©tective privĂ© du nom de Pire, qu’elle charge de retrouver tous les vĂ©tĂ©rans qui ont croisĂ© la route du disparu. L’un d’eux, CĂ©lestin Poux, pourrait dĂ©tenir des informations sur Manech
 Source TĂ©lĂ©rama. Ressource Le dossier du site EducinĂ© * * Site qui s’adresse aux enseignants, Ă©tudiants, lycĂ©ens, Ă  tous ceux qui souhaitent voir s’affirmer et se dĂ©velopper, Ă  tous les niveaux du systĂšme Ă©ducatif, la place du cinĂ©ma en tant qu’art, objet d’analyse et ouverture culturelle. 10° Joyeux NoĂ«l, Christian Carion, 2005. RĂ©sumĂ© du film 1914, la dĂ©claration de guerre jette des millions d’hommes dans la bataille. Nikolaus Sprink, un cĂ©lĂšbre tĂ©nor de l’OpĂ©ra de Berlin, est mobilisĂ© du cĂŽtĂ© allemand. Il laisse derriĂšre lui sa maĂźtresse, la soprano danoise Anna Sörensen. En Ecosse, Jonathan et son frĂšre William quittent leur village natal en compagnie du prĂȘtre anglican de leur paroisse. Enfin, du cĂŽtĂ© français, le lieutenant Audebert, dont la femme est enceinte, est dĂ©signĂ© pour rejoindre les tranchĂ©es. Le soir de NoĂ«l, Anna obtient du Kronprinz l’autorisation de rejoindre Nikolaus pour chanter avec lui devant les officiels. Le rĂ©cital achevĂ©, Nikolaus dĂ©cide de retourner dans les tranchĂ©es, Ă©gayer la nuit de ses camarades de combat. A la faveur des chants de NoĂ«l, les belligĂ©rants fraternisent. Une trĂȘve de NoĂ«l est dĂ©cidĂ©e
 Source TĂ©lĂ©rama. PremiĂšre ressource Le regard d’AndrĂ© Loez sur le site du CRID 14-18 Seconde ressource Un exemple d’exploitation pĂ©dagogique en classe de TroisiĂšme ou PremiĂšre dans l’acadĂ©mie de Poitiers. TroisiĂšme ressource Notes de projection de Gilles Sabatier, professeur d’histoire-gĂ©ographie de l’acadĂ©mie de Lyon. QuatriĂšme ressource Une vidĂ©o sur le site de l’INA Reportage sur le film “Joyeux NoĂ«l” basĂ© sur l’histoire de cette fraternisation entre soldats français et allemands lors du premier NoĂ«l de la guerre de 14-18. Les interviews du rĂ©alisateur Christian CARION, de Dany BOON et de l’historien Marc FERRO alternent avec des archives de la PremiĂšre Guerre mondiale et des extraits de “Joyeux NoĂ«l”. Date 05 nov. 2005 – DurĂ©e 03min 04s.

Cetteliste rassemble des films ayant pour thÚme la PremiÚre Guerre mondiale ou des événements contemporains à ce conflit. Années 1910. 1915 : L'union sacrée (Louis Feuillade) Nurse and Martyr (Percy Moran) Le Noël du poilu (Louis Feuillade) Une page de gloire (Léonce Perret) The Man Who Stayed at Home (Cecil M. Hepworth)

Le dimanche 16 fĂ©vrier Ă  20h50 sur ARTE dĂ©bute avec la diffusion de La Grande Illusion de Jean Renoir photo en tĂȘte de texte un cycle de huit films sur la guerre de 14-18 Ă  l’occasion des commĂ©morations du centenaire de la PremiĂšre Guerre mondiale. Huit films français ou amĂ©ricains produits entre 1930 et 2006 dont certains comptent parmi les plus grands classiques de l’histoire du cinĂ©ma, vĂ©ritables chefs-d’Ɠuvre sur et contre la guerre. Nous avons eu envie d’en discuter avec le cinĂ©aste français Damien Odoul qui prĂ©pare actuellement le tournage d’un ambitieux long mĂ©trage coproduit par ARTE France CinĂ©ma et inspirĂ© du livre autobiographique La Peur » de Gabriel Chevallier, sur l’expĂ©rience de quatre ans de guerre dans les tranchĂ©es d’un jeune soldat français, et qui a choisi de commenter ses quatre films prĂ©fĂ©rĂ©s du cycle. A l’ouest rien de nouveau All Quiet on the Western Front, 1930 de Lewis Milestone C’est un des trĂšs grands films sur la PremiĂšre Guerre mondiale, rĂ©alisĂ© seulement douze ans aprĂšs la fin de conflit. Par rapport au roman de Erich Maria Remarque le film est trĂšs rĂ©ussi. Je me souviens du plan phĂ©nomĂ©nal, Ă©trange et inattendu de l’arrivĂ©e au front vue de derriĂšre une immense baie vitrĂ©e. La camĂ©ra est placĂ©e dans le quartier gĂ©nĂ©ral, et l’on voit arriver le train, avec une explosion vue derriĂšre une vitre. On nous montre la guerre comme la voyaient les officiers planquĂ©s derriĂšre une fenĂȘtre. Il y a un autre moment magnifique, lorsqu’un soldat remarque les bottes neuves d’un camarade mourant en train de dĂ©lirer. Des ellipses nous montrent que ces bottes vont passer de pieds en pieds, Ă  chaque fois que leur nouveau propriĂ©taire est tuĂ©. C’est une belle mĂ©taphore de cette guerre. J’aime aussi beaucoup la scĂšne de la conversation du soldat allemand avec le cadavre d’un poilu français dans un trou d’obus. Milestone rĂ©ussit Ă©galement de trĂšs beaux plans de charge en plein no man’s land, avec le contre champs de la mitrailleuse qui n’arrĂȘte pas de tirer. Diffusion prochainement sur ARTE. La Grande Illusion 1937 de Jean Renoir C’est pour moi le film de l’enfance, que j’ai dĂ©couvert Ă  la tĂ©lĂ©vision avec ma grand-mĂšre qui avait perdue son pĂšre Ă  la guerre de 14. Ce qui m’avait frappĂ© c’était la relation entre les personnages jouĂ©s par Pierre Fresnay et Eric von Stroheim. Pour un enfant l’officier interprĂ©tĂ© par Stroheim, meurtri dans sa chair, est trĂšs impressionnant. Il porte un corset et arrose une petite fleur dans un pot. Il est du cĂŽtĂ© de la vie tout en reprĂ©sentant la mort, homme mĂ©tallique et vestige du passĂ©. Avec bien sĂ»r les souvenirs de la propre filmographie de Stroheim qui ressurgissent. La guerre de 14-18 fut la premiĂšre guerre moderne, mais Rauffenstein Stroheim appartient encore Ă  la vieille Ă©cole, celle qui chargeait sabre au clair comme dans les guerres napolĂ©oniennes. Cette confrontation entre deux sortes de guerres et de guerriers est trĂšs forte. On retrouve aussi cela dans le beau texte d’Ernst JĂŒnger Orages d’acier » In Stahlgewittern », publiĂ© en 1920, ndr. Je suis sensible Ă  la tragĂ©die du film mais aussi au burlesque qu’apporte le personnage gouailleur jouĂ© par Carette qui reprĂ©sente bien la France de l’époque. Je pense aussi Ă  la fin du film et au duo formĂ© par les personnages interprĂ©tĂ©s par Jean Gabin le prolĂ©taire et par Marcel Dalio le bourgeois juif, avec quand les deux hommes se disputent des propos antisĂ©mites d’un cĂŽtĂ© et du mĂ©pris de classe de l’autre. Et pourtant ils rĂ©ussissent Ă  fraterniser et Ă  s’entraider face Ă  l’adversitĂ©. Cette fraternitĂ© est aussi une forme de pessimisme de la part de Renoir puisqu’elle n’est possible qu’en temps de guerre. Renoir avait prĂ©vu une fin oĂč les deux amis se faisaient le serment de se retrouver aprĂšs la guerre Ă  la terrasse d’un cafĂ©. Le dernier plan montrait deux chaises vides. Aucun des deux n’était venu. C’est fantastique. Cela me fait penser Ă  La Main coupĂ©e » de Blaise Cendrars dans lequel l’écrivain, ancien soldat, retrouve un camarade de combat qu’il croyait mort aprĂšs avoir Ă©tĂ© enterrĂ© vivant par l’explosion d’un obus, en train de balayer la sciure dans un cafĂ©. Cendrars croit voir un fantĂŽme. Trois pages gĂ©niales. PremiĂšre diffusion le dimanche 16 fĂ©vrier Ă  20h50 sur ARTE. Les Sentiers de la gloire Paths of Glory, 1957 de Stanley Kubrick TrĂšs beau film. J’ai appris des choses importantes sur les mutineries en travaillant sur mon propre film – mĂȘme si je ne vais pas les traiter, mais ce sera mentionnĂ© dans un dialogue. Kubrick Ă©voque les mutineries de 1917, vers la fin du conflit. Il y a eu 740 soldats français fusillĂ©s sur les ordres du cĂ©lĂšbre gĂ©nĂ©ral PĂ©tain durant toute la guerre, ce qui est Ă©norme. Ce que peu de gens savent c’est que sur ces 740 il y en a environ 200 qui furent fusillĂ©s durant les premiers mois de la guerre. DĂšs le dĂ©but des conflits il y a eu des dĂ©serteurs ou des soldats qui avaient compris que la guerre allait s’enliser. L’armĂ©e française a aussi Ă©tĂ© suffisamment maline pour rĂ©cupĂ©rer les fortes tĂȘtes, des anciens bandits et des prisonniers de droit commun pour les enrĂŽler dans les corps francs, leur donner double ration pour aller Ă©gorger les sentinelles allemandes. Kubrick montre trĂšs bien que les soldats Ă©taient anĂ©antis par la peur aprĂšs ĂȘtre montĂ©s plusieurs fois Ă  l’assaut. Leurs corps ne voulaient plus y aller. C’est une honte que ce film ait Ă©tĂ© censurĂ© et mĂȘme interdit aussi longtemps en France. Le film ose montrer la responsabilitĂ© des officiers français dans des salons de chĂąteau loin des tranchĂ©s obsĂ©dĂ©s par la gloire et les dĂ©corations et qui traitent les troupes comme de la chair Ă  canon. Les avenues les plus larges Ă  Paris portent le nom de meurtriers. Il suffit de lire les ouvrages consacrĂ©s Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale. Et pourtant il n’y a jamais eu dans notre pays cette prise de conscience. Nous savons pourtant aujourd’hui que des massacres auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s en face d’un mur de balles. Ceux qui l’ont payĂ© le plus cher ce sont les soldats trĂšs jeunes et d’origine paysanne, parce que beaucoup plus rĂ©sistants, sans oublier nos cousin artilleurs sĂ©nĂ©galais, les spahis marocains, les Chinois qui n’étaient mĂȘme pas armĂ©s, envoyĂ©s lĂ  uniquement pour construire les tranchĂ©es. PremiĂšre diffusion le lundi 17 fĂ©vrier Ă  20h50 sur ARTE. Johnny s’en va-t-en guerre Johnny Got His Gun, 1971 de Dalton Trumbo Johnny s’en va-t-en guerre est l’unique film rĂ©alisĂ© par le scĂ©nariste Dalton Trumbo, d’aprĂšs son propre roman Ă©crit en 1939. Trumbo, cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© un des dix d’Hollywood », victime du maccarthysme, fut contraint de travailler plus de dix ans sous pseudonyme, exilĂ© au Mexique, avant de retrouver son vrai nom au gĂ©nĂ©rique d’un film. C’est pour moi le plus grand film jamais fait sur la PremiĂšre Guerre mondiale. Mais en mĂȘme temps ce n’est pas un film sur cette guerre. C’est surtout l’un des plus violents rĂ©quisitoire de la littĂ©rature et du cinĂ©ma sur l’absurditĂ© de toutes les guerres. Le film est d’ailleurs sorti pendant la guerre du Vietnam. C’est un manifeste, une plaidoirie contre la guerre et aussi pour l’euthanasie ou le suicide assistĂ©. Le spectacle de la souffrance de ce jeune soldat est insoutenable. Il n’y a aucune scĂšne de combat dans le film, on n’y voit pas de gueules cassĂ©es ni de visions horribles, et pourtant c’est un film insupportable. J’ai ressenti la mĂȘme chose quand j’ai vu SalĂČ ou les 120 journĂ©es de Sodome de Pier Paolo Pasolini, oĂč lĂ  aussi le cinĂ©aste te demande vraiment beaucoup. Le film de Trumbo possĂšde une voix intĂ©rieure qui te fait ressentir ce que ce soldat a perdu, et ce qui lui reste. Je fais un parallĂšle entre Johnny s’en va-t-en guerre et Oh, uomo 2004 de Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi sur lequel j’ai Ă©crit un texte. Le film est magnifique, un essai poĂ©tique sur les gueules cassĂ©es oĂč l’on voit Ă  la fin la rĂ©paration du visage dĂ©truit d’un soldat, qui montre le terrible raffinement de la prothĂšse pour masquer l’horreur de la guerre. PremiĂšre diffusion le lundi 24 fĂ©vrier Ă  22h30 sur ARTE. Damien Odoul As-tu pensĂ© Ă  ces films ou Ă  d’autres qui traitent de la PremiĂšre Guerre mondiale au moment de l’écriture et de la prĂ©paration de ton propre projet, La Peur ? Non. Mon inspiration vient plutĂŽt de la littĂ©rature, les livres que je viens d’évoquer, mais aussi Casse-pipe » de CĂ©line. Dans sa correspondance de guerre Fernand LĂ©ger parle d’un type qui est dans son escouade et qui a sorti la tĂȘte d’une tranchĂ©e pour regarder en face, a pris une balle dans la carotide et est mort. Le corps est ramenĂ© par les copains dont un qui est couvert du sang de son ami mort. LĂ©ger Ă©crit comme le théùtre est faux et la littĂ©rature et tout le reste devant ce que nous a dit le gars Rougier, un carrier qui ne sait pas lire. » Je trouve ça admirable. Cela met la barre trĂšs haut car je ne pense pas que le cinĂ©ma ou la littĂ©rature soient capables de retranscrire exactement ce que des gars vivaient dans l’horreur quotidienne des tranchĂ©es. La poĂ©sie peut-ĂȘtre. Finalement je veux retrouver une vĂ©ritĂ© que le cinĂ©ma dans sa fonction fictionnelle ne peut pas forcĂ©ment restituer. C’est lĂ  que rĂ©side la difficultĂ©. D’ailleurs j’adapte un livre qui s’appelle La Peur » et je pense que la peur est la base de cette guerre. Tout ce qui touche Ă  l’imagerie ne m’intĂ©resse pas, je veux au contraire me rapprocher de l’archive ou du tĂ©moignage. Propos recueillis le 5 janvier 2014. Remerciements Ă  Damien Odoul. Les autres films du cycle sont L’Adieu aux armes A Farewell to Arms, 1932 de Frank Borzage, Capitaine Conan 1996 de Bertrand Tavernier, Un long dimanche de fiançailles 2004 de Jean-Pierre Jeunet, Les Fragments d’Antonin 2006 de Gabriel Le Bomin
Commentla PremiĂšre Guerre mondiale bouleverse-t-elle les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes ? En aoĂ»t 1914, les grandes puissances europĂ©ennes entrent en guerre. États et populations sont entraĂźnĂ©s dans une guerre mondiale d’un type nouveau.
CommĂ©morations du 11-Novembre Les explications vidĂ©o Parmi les milliers d’archives filmĂ©es de la premiĂšre guerre mondiale, les scĂšnes filmĂ©es sur les champs de batailles sont extrĂȘmement rares. Parmi les milliers d’archives de la premiĂšre guerre mondiale, les scĂšnes filmĂ©es sur les champs de batailles sont extrĂȘmement rares. Ce sont souvent des reconstitutions, rĂ©alisĂ©es en marge des combats. Ainsi, dans le documentaire La Bataille de la Somme, tournĂ© en 1916 par Geoffrey H. Malins et John B. McDowell, ce sont bien de vrais soldats qui apparaissent mais ils font semblant de mourir. Si les combats sont invisibles, c’est d’abord Ă  cause de la censure, explique l’historien du cinĂ©ma Laurent VĂ©ray, auteur d’AvĂšnement d’une culture visuelle de guerre Nouvelles Editions Jean-Michel Place, 2018. Dans un premier temps, l’armĂ©e française est rĂ©ticente Ă  filmer le front, car l’armĂ©e craint de donner ainsi des informations Ă  l’ennemi ». Une fois que l’état-major facilite l’accĂšs au front, en 1916, les opĂ©rateurs du cinĂ©matographe sont confrontĂ©s Ă  une deuxiĂšme contrainte leur matĂ©riel n’est pas adaptĂ©. Ralentis par leurs camĂ©ras posĂ©es sur pied et actionnĂ©es par une manivelle, sur le champ de bataille, avec des explosions autour d’eux, les opĂ©rateurs ont de grandes chances de se faire tuer. » La solution trouvĂ©e par l’armĂ©e pour filmer l’intensitĂ© des combats, c’est donc de demander Ă  des soldats de les reconstituer, notamment lors d’entraĂźnements. Ces images mises en scĂšne sont ensuite intĂ©grĂ©es aux films d’actualitĂ©s, diffusĂ©es Ă  l’arriĂšre. Pour Laurent VĂ©ray, l’objectif n’est pas de manipuler les spectateurs, mais de rendre visible par les moyens du cinĂ©ma quelque chose qui est rĂ©el, mais qu’on ne peut que difficilement filmer ». On trouve tout de mĂȘme quelques scĂšnes authentiques de combats dans les archives de la premiĂšre guerre mondiale. Elles sont trĂšs rares et ont notamment Ă©tĂ© filmĂ©es par l’armĂ©e française lors de la bataille de la Somme, en 1916, ou sur le Chemin des Dames, en 1917. Pierre TrouvĂ© Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Pendantla PremiĂšre Guerre mondiale, en 1917, de jeunes soldats britanniques, Ă©garĂ©s en territoire ennemi, se rĂ©fugient dans une tranchĂ©e et 7 films et sĂ©ries incontournables sur la Seconde Guerre mondiale
 Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale il y a 75 ans, de trĂšs nombreux films et sĂ©ries ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur le sujet. Il a toujours Ă©tĂ© difficile d’arriver Ă  retranscrire sur Ă©cran la rĂ©alitĂ© des Ă©vĂ©nements qui se sont dĂ©roulĂ©s durant cette intense pĂ©riode de combats, persĂ©cution, peur et hĂ©roĂŻsme. Les sept films et sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es ci-dessous sont considĂ©rĂ©s comme des classiques, basĂ©s sur des histoires de vĂ©tĂ©rans et autres survivants, mettant en lumiĂšre diffĂ©rents lieux iconiques Ă  travers l’Europe. VoilĂ  pourquoi ces sept Ɠuvres cinĂ©matographiques devraient figurer dans toutes les bonnes vidĂ©othĂšques ! FrĂšres d’armes Band of Brothers, 2001 FrĂšres d’armes est la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e sur la Seconde Guerre mondiale la plus populaire. Co-produite par Steven Spielberg et Tom Hanks, la sĂ©rie suit la “Easy Company” du 506Ăšme RĂ©giment de la 101Ăšme division aĂ©roportĂ©e, depuis les prĂ©paratifs de leur dĂ©part en 1942 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La “Easy Company” a jouĂ© un rĂŽle important dans le dĂ©barquement et a pris part Ă  la bataille de Carentan, l’Operation Market Garden et la Bataille des Ardennes. La sĂ©rie est constituĂ©e de 10 Ă©pisodes de 60 minutes, chaque Ă©pisode Ă©tant consacrĂ© Ă  une Ă©tape importante de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La sĂ©rie a Ă©tĂ© nommĂ©e pour 19 Emmy Awards et en a remportĂ© six. Elle a aussi reçu le Golden Globe de la “Meilleure mini-sĂ©rie ou film de tĂ©lĂ©vision”. DĂ©couvrir le musĂ©e de la 101Ăšme division aĂ©roportĂ©e En savoir plus sur l’Operation Market Garden Visiter les lieux emblĂ©matiques de la bataille des Ardennes ï»żï»żï»ż Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 1998 L’un des films les plus cĂ©lĂšbres sur la Seconde Guerre mondiale, Il faut sauver le soldat Ryan est devenu un classique dĂšs sa sortie en 1998. Egalement produit par Steven Spielberg, il a Ă©tĂ© le premier film Ă  tenter une approche rĂ©aliste des Ă©vĂ©nements du dĂ©barquement de Normandie. Le Capitaine Miller Tom Hanks a pour mission de retrouver le soldat Ryan Matt Damon car ses deux frĂšres sont tombĂ©s au front, ce qui lui donne le droit d’ĂȘtre rapatriĂ© aux Etats-Unis et de retrouver sa famille. Mais le Capitaine Miller doit faire face Ă  un problĂšme de taille, le soldat Ryan, qui faisait partie de la 101Ăšme division aĂ©roportĂ©e, a Ă©tĂ© parachutĂ© quelque part en France. Le film raconte l’extraordinaire Ă©popĂ©e pour retrouver le soldat Ryan avant qu’il ne soit trop tard. SuccĂšs critique et public, le film a Ă©tĂ© la source d’inspiration pour la sĂ©rie FrĂšre d’armes. Le film a remportĂ© cinq oscars, deux BAFTA, deux Golden Globes, et de trĂšs nombreux autres prix internationaux. En apprendre plus sur le dĂ©barquement de Normandie DĂ©couvrir le musĂ©e de la 101Ăšme division aĂ©roportĂ©e Visiter la France et ses nombreux sites de mĂ©moire L’enfer du Pacifique The Pacific, 2010 L’enfer du Pacifique peut ĂȘtre vu comme une continuation de FrĂšres d’armes et son pendant sur le versant pacifique des combats. L’histoire est basĂ©e sur les mĂ©moires de Eugene Sledge et Robert Leckie, deux “marines” qui ont pris part Ă  la guerre contre l’empire japonais. Au cours de l’histoire, la premiĂšre division navale prend part Ă  diffĂ©rentes batailles comme celles de Guadalcanal, Okinawa et Cap Gloucester. L’enfer du Pacifique est trĂšs diffĂ©rent de FrĂšres d’armes et se focalise davantage sur les histoires personnelles et la vie privĂ©e des protagonistes. Comme FrĂšres d’armes, la sĂ©rie a Ă©tĂ© produite par Steven Spielberg et Tom Hanks. Elle a remportĂ© 7 Emmy Awards et a Ă©galement Ă©tĂ© nommĂ©e pour un Golden Globe. La chute Der Untergang, 2004 Les films sur la Seconde Guerre mondiale adoptent souvent le point de vue des forces alliĂ©es. Avec La chute, les spectateurs dĂ©couvrent les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale du point de vue allemand. Le film nous plonge dans le bunker d’Hitler Bruno Ganz, oĂč il vit les derniers jours de l’Allemagne nazie alors que l’armĂ©e Rouge encercle Berlin. Traudl Junge Alexandra-Maria Lara, le personnage principal, devient la derniĂšre secrĂ©taire privĂ©e d’Hitler et doit emmĂ©nager dans le bunker
 La chute permet de rendre compte Ă  quel point les Nazis, y compris les enfants, Ă©taient fidĂšles Ă  Hitler et Ă  son idĂ©ologie jusque dans les derniers jours du rĂ©gime. Le film a Ă©tĂ© nommĂ© pour un Oscar dans la catĂ©gorie “Meilleur film Ă©tranger”. En apprendre plus sur la bataille de Berlin Dunkerque Dunkirk, 2017 Sorti en 2017, Dunkerque est dĂ©jĂ  devenu un classique. RĂ©alisĂ© par Christopher Nolan, le film raconte l’histoire de l’évacuation de Dunkerque l’une des Ă©tapes de l’OpĂ©ration Dynamo pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette co-production Brittano-AmĂ©ricano-Franco-NĂ©erlandaise a rapportĂ© plus que tout autre film du genre. L’histoire est racontĂ©e depuis trois points de vue depuis la plage de Dunkerque avec l’infanterie, l’évacuation de la Royal Navy Ă  travers la Manche, et dans les airs avec la perspective de plusieurs pilotes de la Royal Air Force. La plupart des acteurs sont peu connus, Ă  l’exception du chanteur Harry Styles. Le film a remportĂ© plusieurs prix incluant un Bafta et trois Oscars. Le jour le plus long The Longest Day, 1962 Le jour le plus long est basĂ© sur le livre ’Le jour le plus long, 6 Juin 1944’’ Ă©crit par Cornelius Ryan en 1959. Le film offre une vue d’ensemble des premiĂšres 24 heures aprĂšs le dĂ©barquement de Normandie. L’histoire est racontĂ©e depuis 3 perspectives amĂ©ricaine, française et allemande. Au cours de ses trois heures, le film montre les Allemands se prĂ©parant pour une possible invasion alliĂ©e, le dĂ©barquement des troupes amĂ©ricaines et britanniques, l’arrivĂ©e de l’armĂ©e française Ă  Ouistreham, et de nombreux autres Ă©vĂ©nements liĂ©s au dĂ©barquement. Le film a remportĂ© 3 Oscars et un Golden Globe. Avant la sortie de La Liste de Schindler, Le jour le plus long Ă©tait le film en noir et blanc le plus cher de l’histoire. En apprendre plus sur le dĂ©barquement de Normandie Un pont trop loin A Bridge Too Far, 1976 En 1974, Cornelius Ryan a publiĂ© un autre livre sur l’opĂ©ration Market Garden, pour lequel il a reçu de nombreux Ă©loges. Richard Attenborough a adaptĂ© le livre au cinĂ©ma en 1977. Le film raconte l’histoire de l’échec de l’opĂ©ration Market Garden, l’opĂ©ration militaire menĂ©e par l’armĂ©e britannique ayant pour objectif de reprendre neuf ponts qui auraient pu permettre aux AlliĂ©s d’ouvrir une route vers l’Allemagne. L’histoire atteint son climax avec la bataille pour le dernier pont Ă  Arnhem, que les AlliĂ©s n’ont pas rĂ©ussi Ă  prendre. MĂȘme si Ă  l’époque de la sortie du film, les critiques Ă©taient mitigĂ©es, il est maintenant considĂ©rĂ© comme un classique du genre. En apprendre plus sur l’opĂ©ration Market Garden Participer Ă  l’évĂ©nement “OpĂ©ration Market Garden 2019” Article Ă©crit par Jos Flikweert, Pays-Bas. Cet article vous a donnĂ© envie de visiter certains lieux historiques prĂ©sentĂ©s dans ces films ? Surfez sur le reste du site pour plus d’informations sur les musĂ©es, destinations et itinĂ©raires, ou suivez-nous sur Facebook, Instagram ou Twitter. “Europe Remembers” est une campagne de Liberation Route Europe pour commĂ©morer et cĂ©lĂ©brer les 75 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 2019-2020.
Regardfranco-allemand sur la PremiĂšre Guerre mondiale : la sĂ©rie Trente ans d’histoire Ă  l’ORTF en 1964, Dans les deux pays, il s’agit du premier film important sur 1914-1918 rĂ©alisĂ© aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, conçu essentiellement sur la base d’images d’archives et rĂ©alisĂ© avec des historiens français et allemands. La rĂ©action de la presse
Il en a extrait 90 minutes pour son documentaire They Shall Not Grow Old. Pour son nouveau film, They Shall Not Grow Old, un documentaire sur la PremiĂšre Guerre mondiale, Peter Jackson a restaurĂ© et colorisĂ© 100 heures d’archives datant de 1914-1918, rapporte le site IndieWire. Le rĂ©alisateur nĂ©o-zĂ©landais a puisĂ© dans la collection du MusĂ©e britannique ImpĂ©rial de la Guerre pour rĂ©aliser son documentaire. Le film a Ă©galement recours aux tĂ©moignages oraux de vĂ©tĂ©rans du conflit, enregistrĂ©s en 1964. Peter Jackson, qui s’est confiĂ© sur le projet lors d’une interview Ă  ITV News, trouve "affreuses" les images que l’on voit dans la plupart des documentaires. Le travail de restauration n’a pas Ă©tĂ© Ă©vident, le temps ayant abĂźmĂ© les images d’époque, d’une qualitĂ© dĂ©jĂ  souvent mĂ©diocre. "Je pense que c’est le mieux que je puise faire pour l’instant", a dĂ©clarĂ© le rĂ©alisateur, visiblement satisfait de son travail. Steven Spielberg “Peter Jackson va bientĂŽt travailler sur la suite des Aventures de Tintin” Le rĂ©sultat est plus que rĂ©ussi, comme le prouve une vidĂ©o de la BBC. Le grain Ă©pais a disparu au profit d’une image ultra nette, et les soldats ont retrouvĂ© leurs couleurs d’origine - ou presque. Peter Jackson a mĂȘme fait des recherches sur les uniformes de l’époque pour recrĂ©er de la maniĂšre la plus juste possible les couleurs d’époque. MalgrĂ© cet impressionnant travail, la colorisation des images d’archives ne fait pas l’unanimitĂ©, notamment parmi les historiens. Le recours Ă  cette technique dans le documentaire, comme dans le documentaire tĂ©lĂ© Apocalypse, soulĂšve de vifs dĂ©bats. Peter Jackson affirme pour sa part avoir voulu "faire entrer ces hommes dans le monde moderne, pour qu’ils retrouvent leur humanitĂ©, plutĂŽt que d’ĂȘtre vus comme des figures chaplinesques dans des vieux films d’archives".
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