Leministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© Olivier VĂ©ran a annoncĂ© le 13 juillet que l'obligation du port du masque sera progressivement levĂ©e sur le territoire Français dans les lieux "oĂč le pass sanitaire s'applique" mais sans donner de date prĂ©cise. Le gouvernement avait dĂ©jĂ  annoncĂ© la fin de l'obligation du port du masque en extĂ©rieur au 17 juin tout en laissant la
ThĂ©rĂšse a bien voulu tĂ©moigner sur sa vie de travail. NĂ©e dans le quartier du Fresnoy, elle y est revenue aprĂšs avoir pris sa retraite. Elle nous donne un tĂ©moignage de ses diffĂ©rents emplois, ce qui nous permet de faire un vrai parcours de Roubaix. Je suis allĂ©e Ă  l’école sainte Odile jusqu’à l’ñge de 13 ans, puis je suis partie au collĂšge. J’aurais voulu ĂȘtre puĂ©ricultrice ou comptable, mais l’orientation en a dĂ©cidĂ© autrement. Je me suis mis Ă  la couture, j’étais douĂ©e pour ça, on m’a mis en confection. Je devais avoir mon CAP mais j’étais tellement stressĂ©e que j’ai fait les boutonniĂšres cĂŽtĂ© hommes alors qu’on me demandait cĂŽtĂ© femme. La sociĂ©tĂ© de confection Ronald Collection ParticuliĂšre Je suis entrĂ©e comme apprentie chez Ronald » rue des Vosges, comme piqueuse. J’ai appris sur le tas. C’est le commencement du mĂ©tier, on fait toujours la mĂȘme chose. C’était une entreprise de confection de vĂȘtements de luxe pour enfants. J’y suis restĂ©e trois mois, je ne m’habituais pas, je ne gagnais pas grand’ chose. J’ai travaillĂ© aussi Ă  l’Ecusson, c’était un volailler rue de Mouvaux en face de la pharmacie, il y avait le foyer du vieillard Ă  cĂŽtĂ©. C’était de l’appoint, j’allais Ă  la messe Ă  7 heures et demie, et aprĂšs je vidais les poulets jusqu’en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Je faisais partie de la maison, parfois on me confiait le magasin. Ensuite en toujours en 1967, j’ai travaillĂ© pour la sociĂ©tĂ© VDV, VĂȘtements de Vacances », vĂȘtements de sports. C’était des gens de Paris, des trucs chics, rue de la fosse aux chĂȘnes. Des manteaux matelassĂ©s, en lurex, ils Ă©taient d’avant-garde. On pouvait acheter des coupes, j’ai fait des manteaux pour ma fille. On faisait des poignets toute la journĂ©e, et c’était sans arrĂȘt des histoires de bonne femme ! Dans les bonneteries, c’est pareil. Chez Herbaut Denneulin », j’avais Ă©tĂ© prise, mais avec tous ces bavardages, je ne suis pas restĂ©e ! Je suis restĂ©e deux ans chez VDV. J’étais mĂ©canicienne, je travaillais sur une machine, c’était plus variĂ©, avec des modĂšles diffĂ©rents. J’ai travaillĂ© des matiĂšres, ça m’a donnĂ© des trucs pour la suite, par exemple, on mettait du papier toilette en dessous pour arriver Ă  piquer. On disait que j’avais des mains en or. La maison Vlemincks CP MĂ©d Rx En octobre 1967, je travaille chez Vlemincks », les bandages, rue PauvrĂ©e, j’étais piqueuse Ă  ce moment-lĂ . Je faisais parfois des essayages avec les dames. Je suis restĂ©e lĂ  un an. Puis j’arrive au magasin Minifix » de la Grand rue. J’étais vendeuse, au rayon des jouets. Il y avait des rayonnages, c’était dĂ©jĂ  assez grand, genre Monoprix. Ils vendaient de tout, alimentation, vĂȘtements, en dessous de Monoprix au niveau gamme. On Ă©tait une trentaine de vendeuses. J’allais faire mes courses dans le magasin avant de revenir Ă  la maison. L’ambiance Ă©tait bonne, j’étais tranquille, j’étais jeune mariĂ©e, je me suis mariĂ©e le 9 aoĂ»t Ă  l’église Ste Antoine. On habitait alors rue Watteuw. Mais ce n’est pas ce que je voulais faire. PublicitĂ© Minifix NE AprĂšs j’ai travaillĂ© Ă  La femme chic » en tant que retoucheuse. On s’entendait Ă  merveille, on retouchait pour les trois magasins de la rue de la Vigne, de la rue Jules Guesde et de la rue de l’alouette. C’est lĂ  que j’ai appris Ă  faire des choses magnifiques. Je triais aussi les seconds choix, j’avais l’Ɠil pour ça, on remettait en vente les meilleurs. J’étais toujours ponctuelle et rĂ©guliĂšre, j’y suis restĂ©e quatre ans ! J’y serais restĂ©e, le travail me plaisait, j’étais apprĂ©ciĂ©e, mais la boĂźte a fermĂ© Ă  cause de la gĂ©rante, suite Ă  un contrĂŽle, au grand dĂ©sespoir du patron. En 1974, je suis allĂ©e chez Pronuptia Ă  Tourcoing. La direction de Lille est descendue, ils sont venus me voir, ils me demandaient de retoucher sur les gens. Je me suis retrouvĂ©e dans une cabine avec une fille, c’était nouveau pour moi. J’ai Ă©tĂ© prise tout de suite 45 heures par semaine et je revenais chez moi le midi. Il devait y avoir un Pronuptia Ă  Roubaix 2000 et ça devait ĂȘtre pour moi, mais ça ne s’est pas fait. La patronne reconnaissait bien ce qu’on faisait, je suis allĂ©e la voir, car pour moi, c’était trop lourd, et au mois de juin on faisait des heures. J’ai fait un an et j’ai quittĂ©. PublicitĂ© NE Je suis arrivĂ©e chez N’BEL, tenue par une dame qui faisait les corsets, moi je faisais les robes de plage. Comme marques, ils faisaient Playtex et Scandal. A ce moment, j’étais enceinte et toujours en haut de l’échelle, j’avais une pĂȘche du tonnerre. Parfois j’avais des coutures Ă  faire sur les corsets. C’était au 173 rue Pierre de Roubaix, le bĂątiment existe encore, avec ses deux grandes vitrines, une grande porte et une porte d’entrĂ©e. PublicitĂ© NE Je me suis arrĂȘtĂ©e de travailler quelque temps, puis j’ai repris chez Oui », c’était le nom du magasin, qui faisait des robes de mariĂ©es. Je reste deux ans, ce n’était pas de la haute couture. Je voulais changer et grĂące Ă  une petite annonce, je suis entrĂ©e chez Laurence ». La patronne m’a donnĂ© des retouches, sur des robes trĂšs chĂšres. Elle avait confiance en moi. Elle-mĂȘme s’occupait de ce qui allait vite, bas de pantalon, des choses comme ça. On ne manquait de rien. Elle me ramenait de l’eau de pluie pour repasser. C’était assez familial. J’ai travaillĂ© lĂ  jusqu’en FĂ©vrier 1993. Ensuite, j’ai attrapĂ© une allergie au tissu, Ă  cause des apprĂȘts, j’ai dĂ» arrĂȘter. J’ai dĂ» me reconvertir. J’ai fait une formation, avec l’accord de la dame de chez Laurence boutique. Je me suis mise Ă  niveau au CUEEP, j’ai eu le brevet des collĂšges, et ensuite j’ai rattrapĂ© le BEP sanitaire et social en sciences physiques. Et j’ai rĂ©ussi l’examen Ă  la Croix Rouge pour ĂȘtre puĂ©ricultrice. J’ai donc trouvĂ© un poste rue Balzac au centre social Boilly. J’étais stressĂ©e, je tremblais pendant mon entretien. Heureusement la directrice a pris des renseignements et elle m’a engagĂ©e comme auxiliaire puĂ©ricultrice. C’est ce que j’ai toujours voulu faire. On travaillait en Ă©quipe, on Ă©tait quatre ou cinq, on accueillait 16 enfants. Je suis restĂ©e jusqu’en 2007. Mon docteur de famille a remarquĂ© que je faisais une polyarthrite. Il m’a fait arrĂȘter, je ne pouvais plus porter du lourd, ça pouvait ĂȘtre dangereux pour les enfants. Quand le mĂ©decin du travail a vu mon dossier, il m’a envoyĂ© en retraite directement. J’ai beaucoup regrettĂ© mon travail d’auxiliaire puĂ©ricultrice. Maintenant je m’occupe, la chorale, l’atelier mĂ©moire et puis j’ai Ă  faire avec mon mĂ©nage. AprĂšs la seconde guerre, on dĂ©nombrait Ă  Roubaix une vingtaine de braderies, dont les dates Ă©taient fixĂ©es avec la municipalitĂ©, et qui constituaient des animations de quartier fort courues. Une braderie, aussi appelĂ©e ailleurs vide-greniers, foire aux puces, bric-Ă -brac, troc et puces, est un rassemblement populaire au cours duquel des particuliers exposent les objets dont ils n’ont plus l’usage afin de s’en dĂ©partir en les vendant aux visiteurs. Par extension, et avec le temps, une braderie est devenue une manifestation commerciale se dĂ©roulant le plus souvent en plein air et permettant aux commerçants de liquider leurs marchandises Ă  prix bas. En 1950, le quartier Alma-Fontenoy proposait trois Ă©vĂ©nements de ce genre une braderie rue du Fontenoy, le 2e samedi de juillet, une braderie Alma Fontenoy, le lundi de la fĂȘte des fabricants, et une braderie rue Blanchemaille, le 1er samedi de septembre. On peut supposer que la premiĂšre braderie citĂ©e se situait place du Fontenoy, alias le marchĂ© des noirtes femmes », autrefois cƓur du quartier, et qu’elle s’étendait dans les rues avoisinantes, rue de France, rue de Toulouse, rue Jacquart. Les lieux ont beaucoup changĂ©, la place n’existe plus et la braderie elle-mĂȘme n’est plus rĂ©pertoriĂ©e au dĂ©but des annĂ©es soixante. De nos jours, une braderie brocante organisĂ©e rue de France le 1er mai perpĂ©tue cette animation. Autrefois le 1er mai Ă©tait la date de la braderie de la rue du CollĂšge. Braderie rue de l’Alma en 1950 Photo NE La seconde braderie, dite Alma Fontenoy, s’est trĂšs longtemps tenue dans la rue de l’Alma, importante artĂšre commerçante de Roubaix, de la rue Saint Vincent de Paul aujourd’hui avenue des Nations Unies jusqu’à la rue du Fontenoy, voire plus loin. Le nombre des cafĂ©s, des commerces, la prĂ©sence de la Redoute, du cinĂ©ma le Royal, ont fait que cette braderie Ă©tait fort frĂ©quentĂ©e dans un quartier Ă  forte densitĂ© de population, cela avant l’opĂ©ration dite Alma Gare. Braderie rue Blanchemaille en 1950 Photo NE La troisiĂšme braderie de la rue de Blanchemaille, rappelle le caractĂšre commerçant de proximitĂ© de cette rue, notamment dans sa partie entre la rue Saint Vincent de Paul et la rue ArchimĂšde. L’extension des locaux de la Redoute entraĂźnera la transformation progressive de la rue du Fontenoy et de la rue de Blanchemaille. La braderie n’apparaĂźt plus dans les annĂ©es soixante. On le voit, les braderies n’étaient pas l’apanage des grandes rues commerçantes de Roubaix. Certaines ont pu garder le cĂŽtĂ© animation de quartier qui les caractĂ©risait. En effet, les braderies sont souvent associĂ©es Ă  des fĂȘtes ou Ă  des animations de quartier, dont elles figurent bien souvent le moment de clĂŽture. Des vingt braderies rĂ©pertoriĂ©es en 1950, signalons qu’il en existe encore seize en 2015, mais peu dans les quartiers nord. Sans doute cela rĂ©sulte-t-il des modifications urbanistiques du quartier, mais Ă©galement de la disparition des commerces de proximitĂ©, qui commence au dĂ©but des annĂ©es soixante, avec l’apparition des grandes surfaces Ă  l’orĂ©e de la ville. Sources Nord Éclair, Ravet Anceau 1961 AprĂšs la dĂ©molition des Halles en 1956, on parlait du dĂ©placement du marchĂ© de demi-gros depuis 1961. La rue de la Halle avait en effet conservĂ© cette activitĂ© de ventre de Roubaix » puisqu’elle Ă©tait constituĂ©e des cellules commerciales des grossistes en fruits et lĂ©gumes, beurre, Ɠufs et fromages. Son activitĂ© se dĂ©roulait rĂ©guliĂšrement de trois heures Ă  huit heures du matin, avec une dizaine de grossistes sur place et la prĂ©sence de grossistes forains, de deux Ă  quarante selon les saisons. Les Halles du cĂŽtĂ© de la rue de la Halle qui conserva un temps une partie des activitĂ©s CP MĂ©d Rx Mais la restructuration du centre-ville, et notamment la construction du nouvel hĂŽtel des postes, fait que les conditions de fonctionnement de ce marchĂ© sont de plus en plus difficiles, faute de surface de stationnement. On se met en recherche d’un autre emplacement et c’est dans le quartier du Pile, rue de Valenciennes, que seront reconcentrĂ©es les activitĂ©s qui s’étendaient sur les 130 mĂštres de la rue de la Halle. Meilleurs espaces, possibilitĂ© de conservation des denrĂ©es pĂ©rissables sont les plus de ce nouveau projet de marchĂ©. Les travaux rue de Valenciennes Photo NE Les travaux commencent le 15 avril 1982 et devraient s’achever dĂ©but octobre. Reste alors Ă  penser la signalĂ©tique de ce nouveau MarchĂ© d’IntĂ©rĂȘt Local consacrĂ© aux fruits et lĂ©gumes. DĂ©but septembre, on se prĂ©pare au dĂ©mĂ©nagement pour les nouveaux entrepĂŽts du Pile. Les grossistes sont en plein creux du mois d’aoĂ»t, et ils signalent que le commerce baisse Ă  cause du dĂ©peuplement de Roubaix. Les nouveaux locaux seront plus spacieux et les commerçants seront plus Ă  l’aise pour travailler. Mais ils voient aussi les inconvĂ©nients, comme les charges qui seront plus importantes que dans la rue de la Halle. Six grossistes sur les huit Ă  demeure vont dĂ©mĂ©nager car les conditions de fonctionnement seront meilleures pas d’heure limite pour la vente, pas de couloir de bus, donc un meilleurs accĂšs pour les automobilistes. Dernier bĂ©mol, l’isolement du Pile par rapport au centre-ville. L’inauguration du MarchĂ© d’IntĂ©rĂȘt Local Photo NE Le 5 octobre 1982, c’est fait, le marchĂ© des fruits et lĂ©gumes est installĂ© au Pile, prĂšs de la gare du mĂȘme nom. Les commerçants Ă©voquent les qualitĂ©s de ce nouvel emplacement ils travaillent Ă  l’abri, avec un Ă©clairage suffisant. Le MIL marchĂ© d’intĂ©rĂȘt local a redĂ©marrĂ© ses activitĂ©s au Pile, avec de bons rĂ©sultats. L’inauguration officielle aura lieu le mĂȘme mois Pierre Prouvost, maire de Roubaix, se fĂ©licite de la mise en Ɠuvre de ce nouveau marchĂ©, qui va redonner vie et animation au secteur du Pile, et qui va permettre la rĂ©novation de l’ülot dĂ©limitĂ© par la rue de la Halle, le boulevard Leclerc et la rue Pierre Motte. Le MarchĂ© du Pile en activitĂ© Photo NE Sources Archives Municipales de Roubaix, Presse Locale Le boulevard de Fourmies a toujours Ă©tĂ© trĂšs riche en commerces de proximitĂ©. Les commerçants y font des opĂ©rations de promotion, mais, jusque dans les annĂ©es 60, ils agissent en ordre dispersĂ©. Ils vont pourtant s’unir en octobre 1966. et former un comitĂ© pour prĂ©parer les fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Ils s’associent Ă  la municipalitĂ© pour installer des illuminations, et lancent, pour attirer la clientĂšle, une premiĂšre quinzaine commerciale, assortie de distributions de louis d’or. Le prĂ©sident est M. Da Silva, M. Fassin est le vice-prĂ©sident, M. Dujardin le trĂ©sorier, et Mme Bacrot la secrĂ©taire. Photo Nord Matin L’annĂ©e suivante, Nord Eclair nous prĂ©cise que l’association reprĂ©sente 27 commerçants, situĂ©s boulevard de Fourmies entre les places Spriet et du Travail, et regroupant tous les types de commerces. Le comitĂ© prĂ©voit de reconduire la quinzaine commerciale Ă  l’automne. Il envisage Ă©galement d’organiser une braderie. On apprend Ă©galement que M. Buisine, prĂ©sident de l’union des commerçants du nouveau Roubaix, est Ă©lu membre de la chambre de commerce mĂ©tropolitaine. Cette mĂȘme union du nouveau Roubaix organise la mĂȘme annĂ©e une manifestation de sympathie Ă  l’occasion du dĂ©part en retraite de M. et Mme Lierman-Delbaert, son vice-prĂ©sident, alors que M. Vandeputte en est le secrĂ©taire. Il existe donc deux comitĂ©s parallĂšles. Quels sont les liens entre les deux ? En tout cas, on n’entend plus parler dans la presse du comitĂ© du Nouveau Roubaix pendant un certain nombre d’annĂ©es ; seul va se manifester celui du boulevard de Fourmies. Les illuminations – document Nord Éclair Celui-ci reconduit fin novembre 1968 les illuminations et la quinzaine commerciale, assortie de cadeaux attrayants il s’agit cette fois de vĂ©los pliants distribuĂ©s Ă  l’issue de trois tombolas. De plus une caravane publicitaire assure durant quinze jours la sonorisation de cette artĂšre. Le projet d’organiser une braderie prend corps on la prĂ©voit un lundi de l’annĂ©e suivante. Elle a bien lieu le lundi 9 juin 1969 Nord Éclair la qualifie de braderie monstre du Nouveau Roubaix ». La braderie en 1985 – photo Lucien Delvarre L’autre point fort de l’annĂ©e reste la quinzaine commerciale de dĂ©cembre, associĂ©e Ă  une caravane publicitaire et une tombola. Une idĂ©e nouvelle en 1971 le comitĂ© organise en avril, avec le concours du VĂ©lo Club de Roubaix, le premier grand prix cycliste du boulevard de Fourmies, rĂ©servĂ© aux cadets, dont le dĂ©part est donnĂ© place du Travail, devant le cafĂ© au rendez-vous des auto-Ă©coles ». Deux mois plus tard, la braderie en est Ă  sa troisiĂšme Ă©dition ; elle coĂŻncide avec la deuxiĂšme ducasse de la place du Travail. La composition du comitĂ© des commerçants est modifiĂ©e alors que reste vice-prĂ©sident, le prĂ©sident est M. Martel, le trĂ©sorier M. Coetsier, et le secrĂ©taire M. Vincent. La liste des coureurs – document Nord Éclair En 1972, il n’y a plus de comitĂ© des fĂȘtes c’est l’union des commerçants qui organise les festivitĂ©s. Le grand prix cycliste rĂ©unit deux fois plus de concurrents que l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente ; la braderie coĂŻncide, cette annĂ©e encore, avec la fĂȘte foraine de la place du Travail. Quant Ă  la tombola de la quinzaine commerciale, elle fera 100 gagnants. Ces animations s’installent dans la durĂ©e, et deviennent partie intĂ©grante de la vie du quartier. L’annĂ©e 1973 voit le comitĂ© patronner au mois de mai une grande exposition de voitures, de caravanes et de bateaux, de quoi prĂ©parer les vacances. Document la Voix du Nord Cette exposition est associĂ©e Ă  des ventes promotionnelles chez les commerçants membres de l’union. Les autres manifestations perdurent le grand gagnant de la quinzaine commerciale se verra offrir un voyage aux BalĂ©ares pour deux personnes. Les commerçants rĂ©unis en 1973 – Document la Voix du Nord En 1985, naĂźt l’union commerciale du Nouveau Roubaix, qui englobe apparemment celle du boulevard de Fourmies, qui disparaĂźt donc au terme de prĂšs de 20 ans d’activitĂ©. La nouvelle association est composĂ©e de M. Segard, le prĂ©sident, vice-prĂ©sident, et Mme Fassin, trĂ©soriĂšre. Le comitĂ© de la nouvelle association – document La Voix du Nord Les participants de l’atelier mĂ©moire du Centre ont fait l’étude des commerçants de la Grand Rue, parmi lesquels cette bijouterie situĂ©e au n°137, dont l’histoire nous a Ă©tĂ© racontĂ©e par la fille de la maison. En 1928, le n° 137 formait une seule maison, occupĂ©e par les cycles Deletombe. Puis le bĂątiment se divise en deux en 1932, on y trouve le coiffeur Van Eeno et le marchand de journaux LiĂ©nart. Au moment de l’installation de l’horlogerie bijouterie en 1942, l’autre partie Ă©tait occupĂ©e par l’Optique AndrĂ©, gĂ©rĂ©e par M. Chantepie auquel a succĂ©dĂ© M. Raymond Dumortier, sous la mĂȘme enseigne. Amand Battiau et sa femme ont donc ouvert le magasin en 1942. Mais Amand est dĂ©cĂ©dĂ© en 1945 et sa veuve s’est remariĂ©e avec M. Richard. L’horloger bijoutier et l’opticien, tous deux au n°137 Photo Coll ParticuliĂšre Autour de la bijouterie, il y avait une cour et une petite maison, aujourd’hui disparus. Ce terrain a Ă©tĂ© repris par l’institution Jean XXIII, pour faire une salle de sports juste derriĂšre. La bijouterie se situait donc en face de chez Deruyck, le marchand de musique bien connu. AprĂšs il y avait le Galon d’eau, les graines
 Le grand pĂšre horloger Doc Coll ParticuliĂšre Le pĂšre Battiau Ă©tait artisan horloger, comme le grand-pĂšre, qui avait un atelier au n°170 rue de l’Ommelet. Il avait appris le mĂ©tier avec des livres que sa fille possĂšde encore. Horloger crĂ©ateur, il fabriquait lui-mĂȘme des pendules. Les deux artisans, pĂšre et fils faisaient des modĂšles uniques, et le grand-pĂšre a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© d’une mĂ©daille de Besançon pour une de ses pendules. Le pĂšre horloger et une pendule originale Coll ParticuliĂšre Nous avions une clientĂšle de classe moyenne, les gens avaient tous leur rĂ©veil matin, et au plus il faisait tic-tac, au plus ils l’aimaient. Les rĂ©veils silencieux, les gens n’en voulaient pas, parce qu’ils ne faisaient pas de bruit. On vendait des coucous, des rĂ©gulateurs, des montres, des rĂ©veils. Ça allait des grands machins qui sonnaient tous les quarts d’heure, aux coucous qu’on faisait marcher quand les enfants venaient parce qu’ils aimaient bien l’entendre ». Le pĂšre Battiau avait créé une grande pendule qui servait d’horloge publique. Les gens qui partaient travailler le matin la regardaient, et quand elle s’arrĂȘtait, ils venaient prĂ©venir, car ils disaient qu’ils n’avaient pas eu l’heure. Anny se souvient des carillons, ça sonnait tous les quarts d’heure. Elle dit qu’elle ne supporte pas de ne pas les entendre les tic-tac. Elle n’aime pas le silence, car elle dormait Ă  cĂŽtĂ© de l’atelier, oĂč toutes les pendules sonnaient. A six ans, elle savait remonter les horloges. L’horloge publique » de Monsieur Battiau Coll ParticuliĂšre Dans cette horlogerie bijouterie, on a vendu des marques, bien sĂ»r, comme jaz, vedette, lip, zenith, lov, et on avait des buvards publicitaires. Pour la bijouterie or, pas de marque, mais on faisait aussi les bijoux Fix et Murat, c’était du plaquĂ©, dit un tĂ©moin. Il y avait des catalogues. En bijouterie, on faisait les colliers, les bagues
 Pour les cadeaux, c’était diffĂ©rent de maintenant. Avant les gens se fiançaient, on faisait des bagues de fiançailles, puis ils se mariaient, il y avait des alliances. On avait les baptĂȘmes, pour lesquels on vendait chaĂźnes, mĂ©dailles, bracelets, et cadeaux Christofle, timbales, ronds de serviette, coquetiers. A la Sainte Catherine, on offrait les couverts Christofle Ă  la piĂšce, pour que les filles cĂ©libataires montent leur mĂ©nage. Ensuite on avait les communions, c’était la premiĂšre montre, moment trĂšs important, de marque Lov, spĂ©ciale communions, et les chaines, les croix, et les gourmettes. On avait une clientĂšle, car tout le monde travaillait. On allait chez son bijoutier, c’était la bijouterie du quartier. La fameuse montre de communion doc Coll ParticuliĂšre Les rĂ©parations les plus frĂ©quentes sur les montres, c’était l’axe du balancier Ă©tait cassĂ©, en gĂ©nĂ©ral c’est parce que la montre Ă©tait tombĂ©e. Mais les gens juraient leurs grands dieux que non, qu’elle n’était pas tombĂ©e, que c’était un dĂ©faut. Ou encore cette dame qui est venue un jour avec le balancier de son horloge, en disant qu’il ne bougeait plus ! IntĂ©rieur et devanture de l’horlogerie bijouterie Coll ParticuliĂšre Maintenant il n’y a plus beaucoup d’artisans. Chez les bijoutiers d’aujourd’hui, ce sont des chaĂźnes, les montres Ă  quartz sont jetables, on ne rĂ©pare pas et pour les grandes marques, il faut les renvoyer Ă  l’usine. D’ailleurs la bijouterie du n°137 n’a pas fait de grandes marques, parce qu’elles voulaient un seul magasin qui en gardait l’exclusivitĂ©. On a fermĂ© en 1992, le beau pĂšre Ă©tait veuf, son magasin, c’était son magasin », sinon on aurait arrĂȘtĂ© avant. On est restĂ©s cinquante ans au mĂȘme endroit, et il n’y a pas eu de repreneur, car les petits commerces pĂ©riclitaient. Le stock, ou ce qu’il en restait, a Ă©tĂ© vendu en salle des ventes, aprĂšs trois mois de soldes avec autorisation prĂ©fectorale. Merci Ă  Anny pour ce magnifique tĂ©moignage Les Ă©tablissements Marcel Glorieux Parfumerie De Glory se trouvaient prĂ©cĂ©demment au 70bis rue Pierre de Roubaix, d’oĂč ils venaient d’ĂȘtre expropriĂ©s. Cela correspondait Ă  la portion de la rue Pierre de Roubaix qui a disparu lors de la construction du bloc Anseele, entre la caserne de Pompiers aujourd’hui la CAF et le théùtre Pierre de Roubaix, du n°28 Ă  82. En 1961, l’entreprise avait pour voisins au n° 68 une dame Duthoit, marchande de vins, au n°70 il y avait deux vieilles demoiselles retraitĂ©es, et au n°72 un boucher, M. Cafier. Le nouveau magasin De Glory photo NE C’est en septembre 1963 que les Ă©tablissements Marcel Glorieux crĂ©ent un libre service de parfumerie pour leurs dĂ©taillants, au n°1 rue de l’Ouest. A l’époque, ils sont les distributeurs exclusifs des marques suivantes Souvaist, De Glory, Tresport, Softol, G. Morand, Atomisaure, Ilona, Ventalor, Robust, Don Jaime et ThĂ©rĂšse ». Cette crĂ©ation fait l’objet d’une inauguration, avec vin d’honneur. Vont y assister M. Verbrackel reprĂ©sentant M. Provo, maire de Roubaix et Monsieur Pierre Herman dĂ©putĂ©, entre autres personnalitĂ©s. Le magasin d’exposition a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec l’aide d’artisans roubaisiens. C’était un grand magasin, avec de nombreux rayonnages, dans lesquels les dĂ©taillants venaient se servir avec des chariots. Une rĂ©ception particuliĂšre fut prĂ©vue le 9 septembre pour eux. Le tragique incendie Photo NE La mĂ©moire collective a retenu l’eau de Cologne et la laque de Glory. La marque De Glory Ă©tait plus connue que le nom de l’entreprise Glorieux. Une participante se souvient que ses beaux parents tenaient une Ă©picerie avec un petit rayon parfumerie et que le reprĂ©sentant de la maison Glorieux passait rĂ©guliĂšrement. Il vendait des petits flacons selon les saisons, au mois de mai, c’était le muguet. Il y avait aussi les filets pour les cheveux, les petites pinces Ă  cheveux qu’on appelait les invisibles, les savonnettes. Le reprĂ©sentant livrait un peu de tout aux petits commerces de quartier. En mars 1964, c’est le drame. A peine un an aprĂšs l’inauguration, un incendie ravage la parfumerie. Il y a des victimes le directeur de la firme et son pĂšre. Le papa est malheureusement dĂ©cĂ©dĂ©, mais le directeur en rĂ©chappe. Il semble que la sociĂ©tĂ© ait repris ses activitĂ©s, car le Ravet Anceau indique encore la prĂ©sence de la parfumerie Glorieux en 1978. Les tĂ©moins du quartier confirment qu’elle fait partie du paysage du quartier, mais ne se souviennent pas jusque quand. Les appartements d’aujourd’hui Photo Google maps Maintenant, le bĂątiment a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en appartements individuels, qui forment le dĂ©but de la rue de l’Ouest. Remerciements aux participants pour leurs tĂ©moignages Des articles parus il y a quelque temps laissaient entendre que le cafĂ© de la Basse Masure existait encore, et qu’il s’était transformĂ© en boucherie. Il n’en est rien. Nous allons en faire la preuve, aprĂšs un bref rappel des faits. Le cafĂ© de la Basse Masure en 1924 Photo JdRx Le cafĂ© de la Basse Masure Ă©tait situĂ© le long du chemin vers Mouscron au siĂšcle avant dernier. Ses murs Ă©taient recouverts de plĂątre, et elle Ă©tait dĂ©jĂ  habitĂ©e en 1817 par une famille de 17 enfants ! Une cantine » fut bientĂŽt ouverte, oĂč l’on vendait de l’épicerie et des alcools divers. Puis l’épicerie buvette devint un vrai cafĂ©, qui fut une halte obligĂ©e pour les gens qui allaient de la Fosse aux ChĂȘnes vers Mouscron. Le cafĂ© eut sa cĂ©lĂ©britĂ©, en la personne de Cho de l’Basse » François Fauvarque, son tenancier, lequel alliait bonne humeur et parties de boules mĂ©morables. Le cafĂ© se trouvait souvent sur le parcours des sorties carnavalesques et des cortĂšges ludiques. C’était un autre temps, sans voitures et sans tĂ©lĂ©. Le cafĂ© Ă  l’orĂ©e des annĂ©es soixante Photo NE L’urbanisation rattrape bientĂŽt le cafĂ©, et la Basse Masure devient un quartier, un genre de citĂ© trĂšs animĂ©e. La maison tenait bon, elle restait le siĂšge de tournois de boules, et s’associait rĂ©guliĂšrement aux fĂȘtes annuelles du Cul de four et de la Basse Masure. Le cafĂ© de la Basse Masure a-t-il survĂ©cu ? A-t-il Ă©tĂ© transformĂ© ? Un tĂ©moignage de l’ancienne bouchĂšre de la rue des RĂ©collets, dont le magasin est citĂ© comme Ă©tant l’ancien cafĂ©, vient dĂ©mentir cette assertion. En effet, sa boucherie a toujours Ă©tĂ© recensĂ©e dans la rue des RĂ©collets, au n° 36 en 1929, alors que l’estaminet a longtemps Ă©tĂ© au n°70 de la rue de la Basse Masure. Le cafĂ© n’existe plus en 1973, alors que la boucherie existe toujours vaillamment au n°36 de la rue des RĂ©collets. A-t-il Ă©tĂ© dĂ©moli comme le cafĂ© de la planche trouĂ©e dans le quartier des longues haies ? La rĂ©ponse est affirmative, la dĂ©molition a Ă©tĂ© effectuĂ©e Ă  la fin de l’annĂ©e 1961, alors qu’il n’était plus qu’une ruine. Alors pourquoi cette erreur ? Les photos que nous a aimablement confiĂ©es Mme Gauquie nous renseignent sur ce qui s’est passĂ©. La boucherie de la rue des RĂ©collets en 1973 Coll. PrivĂ©e Sur cette photo de 1973, on voit trĂšs nettement l’emplacement de l’ancien cafĂ©, qu’occupe un parking de voitures garĂ©es en Ă©pi. La boucherie apparaĂźt comme la derniĂšre maison de la rue des RĂ©collets, au n°36. La boucherie Gauquie en 1979 Coll PrivĂ©e En 1979, M et Mme Gauquie, voulant profiter d’un Ă©clairage supplĂ©mentaire pour leur magasin, firent procĂ©der Ă  des travaux. Ainsi la boucherie eut une ouverture sur la rue de la basse masure, ce qui a pu faire croire qu’elle en constituait l’angle. Merci Ă  Mme GauquiĂ© de nous avoir expliquĂ© l’évolution de ce bout de quartier, photos Ă  l’appui. Autres sources le Journal de Roubaix , Nord Éclair, annuaires Ravet Anceau Les pompiers de la belle Ă©poque en exercice devant le cafĂ© du parc Photo JdeRx Quelques nouvelles informations et dĂ©couvertes nous amĂšnent Ă  Ă©voquer de nouveau le cafĂ© du Parc. Il se trouvait Ă  l’angle du boulevard de Paris aujourd’hui du GĂ©nĂ©ral de Gaulle et du boulevard de Cambrai, Ă  deux pas de l’entrĂ©e du Parc de Barbieux. Construit avant 1900, c’était un cafĂ© de bonne renommĂ©e », idĂ©alement placĂ© pour les promeneurs. Il dut faire d’excellentes affaires en 1911, car il Ă©tait proche de l’entrĂ©e de l’exposition internationale et du terminus des tramways. Il disposait d’une terrasse vers le parc, et d’une salle de concert, dont la station service reprendra la surface. Cette petite scĂšne accueillit nombre d’artistes chanteurs, musiciens, acrobates, comiques. Maurice Chevalier en personne y aurait fait plusieurs apparitions ! Pour donner une importance de la clientĂšle, l’ancien propriĂ©taire, M. Gaston Dutilleul, disait qu’il avait employĂ© dans son cafĂ© plus d’une vingtaine de garçons ! DĂ©molition du cafĂ© en 1964 Photo NE Le cafĂ© du parc fut dĂ©moli dĂ©but 1964, alors qu’il ne fonctionnait plus depuis quelques annĂ©es. A sa place fut bientĂŽt construit un ensemble comprenant un immeuble d’appartements et une station service. Construction de l’immeuble et de la station service Photo NE Nous avons parlĂ© de l’évolution de la station service aujourd’hui devenue une cĂ©lĂšbre enseigne de boulangerie et de pĂątisserie. Mais l’endroit est aussi bien connu des roubaisiens par sa maison de la presse, toujours bien achalandĂ©e. A l’occasion de son inauguration de la Presse du Parc, en aoĂ»t 1966, sa propriĂ©taire de l’époque, Mme Cattoire, organisa un cocktail de bienvenue. On y trouve toujours la presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle, des articles de papeterie, mais c’est aussi une vĂ©ritable librairie, oĂč l’on est toujours trĂšs bien accueilli. La Presse du Parc au moment de son inauguration Photo NE Roubaix se trouve au pays des braderies. Sur son territoire, elle en organisait traditionnellement plus d’une vingtaine chaque annĂ©e. Une braderie d’un nouveau genre connaĂźt sa premiĂšre Ă©dition en dĂ©cembre 1991 la braderie de l’art. Le concept est Ă  la fois simple et particulier pendant 24 heures, des artistes vont crĂ©er des Ɠuvres en partant d’objets de rĂ©cupĂ©ration. Le journal de l’époque situait le prix de ces objets qui Ă©taient vendus au public entre 1 franc et 1000 francs ! Les logos des deux premiĂšres braderies PubliĂ©es par NE Cette braderie existe toujours, et depuis quelques annĂ©es, elle se dĂ©roule en dĂ©cembre dans les locaux de la Condition Publique. Cet ancien Ă©tablissement public, propriĂ©tĂ© de la Chambre de commerce de Roubaix, avait pour mission de contrĂŽler et certifier la qualitĂ© de diffĂ©rentes matiĂšres textiles avant leur vente, essentiellement la laine, le coton et la soie. Sa reconversion en manufacture culturelle date de 1999, et la Condition Publique constitue un superbe Ă©crin pour la braderie de l’art. La braderie de l’art Ă  la piscine Photo Guy Sadet NE Mais d’autres lieux ont accueilli cette manifestation intra muros, organisĂ©e par l’association Art Point M. La piscine de la rue des Champs fut le premier dĂ©cor de la braderie de l’art, pour ses quatre premiĂšres annĂ©es. FermĂ©e depuis novembre 1985, elle attendait sa reconversion en musĂ©e, laquelle sera effective le 21 octobre 2001. La piscine permit ainsi Ă  la braderie de l’art de se mettre dans le bain et de faire ses premiers pas. Roubaix 2000, vide Photo NE C’est Roubaix 2000, ou du moins son fantĂŽme, qui recevra la braderie de l’art en 1995. La galerie commerciale en attente de dĂ©molition, offrit ses surfaces abandonnĂ©es pour l’expression des artistes et la vente de leurs crĂ©ations. Il y aura aussi l’usine Cavrois de la Potennerie en 1996 et 1997, puis le parking de Mac Arthur Glenn, patrie des courants d’air. Mais depuis un certain temps la Condition Publique abrite dĂ©sormais la Braderie de l’Art, chaque annĂ©e dĂ©but dĂ©cembre. Les fans nous pardonneront d’avoir sans doute oubliĂ© d’autres lieux d’accueil. Nous les remercions Ă  l’avance de complĂ©ter notre propos. Nous avons pu obtenir le tĂ©moignage de M. Meyfroodt sur l’histoire du garage de l’avenue Motte. Laissons-lui la parole
 AprĂšs avoir effectuĂ© le dĂ©but de ma carriĂšre en qualitĂ© de chef de vente chez Simca , j’ai fait construire mon propre garage en 1971 sur les terrains, jardins ouvriers mis en vente par Motte-Bossut, qui jouxtaient l’usine et que j’ai achetĂ©s Ă  Monsieur AndrĂ© Motte. M. Meyfroodt chez Simca Lille – Photo collection personnelle AprĂšs avoir obtenu le permis de construire, la construction a dĂ©marrĂ© et j’ai choisi de reprĂ©senter la marque Renault en accord avec la succursale situĂ©e Ă  l’époque Boulevard Gambetta Ă  Roubaix. Document Nord Eclair – 1975 – Archives municipales AprĂšs quelques annĂ©es d’activitĂ© avec Renault, en 1978 je fus contactĂ© par VAG France Volkswagen Audi Group qui Ă©tait Ă  la recherche d’un nouveau concessionnaire car celui de Villeneuve d’Ascq, la CDA, avait basculĂ© chez Peugeot. En choisissant de changer de marque, j’ai acceptĂ© de reprendre l’ensemble du personnel de la CDA qui Ă©tait spĂ©cialisĂ© sur ces marques allemandes Volkswagen-Audi, ce, en plus de mon propre personnel. Sur la photo de l’inauguration sur laquelle je suis Ă  droite ; Ă  droite se trouve Monsieur Ghyssels PrĂ©sident du Directoire De Volkswagen France. Vous pouvez Ă©galement y redĂ©couvrir les voitures de 1978. Je passais Ă©galement du statut de Sarl Garage du Nouveau Roubaix » en SA GNR , c’est-Ă -dire SociĂ©tĂ© Anonyme Garage Nouveau Roubaix. Documents Nord Matin – Janvier 1978 et Nord Eclair – FĂ©vrier 1978 – Archives municipales AprĂšs avoir stockĂ© pendant plusieurs annĂ©es, mes vĂ©hicules d’occasion sur le parking ce, par tous les temps, j’ai pris la dĂ©cision , en 1975, de faire construire une grande extension Ă  mon garage afin que toutes ces voitures soient Ă  l’abri des intempĂ©ries. Documents Archives municipales – 1975 Il est vrai qu’avant la construction du 2Ăšme bĂątiment de la concession Volkswagen-Audi, les vĂ©hicules neufs et d’occasion Ă©taient stockĂ©s sur notre parking, et nous avons rapidement constatĂ© que les peintures de ces voitures Ă©taient endommagĂ©es par les retombĂ©es de suies acides provenant de la grande cheminĂ©e de l’usine Motte-Bossut. Devant l’étendue des dommages, nous avons Ă©tĂ© dans l’obligation de suspendre les livraisons des camions de transports de voitures neuves en provenance de VAG-FRANCE Ă  Villers CotterĂȘts. Les inspecteurs de VAG-FRANCE se sont dĂ©placĂ©s pour constater les dĂ©gĂąts, car nous Ă©tions contraints de repeindre les voitures
. neuves, principalement les mĂ©tallisĂ©es, plus fragiles. Devant le nombre de vĂ©hicules touchĂ©s, la direction de Motte-Bossut dut se rendre Ă  l’évidence et fut contrainte de remplacer la grosse chaudiĂšre d’usine alimentĂ©e alors en fuel par une nouvelle installation au gaz. Cela crĂ©a un froid qui ne fut heureusement que passager. L’incident, onĂ©reux pour les deux parties, fut clos. Je fus concessionnaire pour cette marque jusque 1983, et vendis mon affaire Ă  Christian Leclercq. » Documents Archives municipales – 1975 Remercions qui, aprĂšs avoir consultĂ© le prĂ©cĂ©dent article sur le sujet, nous a contactĂ© et a acceptĂ© de tĂ©moigner. Bel exemple d’interactivitĂ© que chacun peut suivre ; n’hĂ©sitez pas Ă  apporter votre propre tĂ©moignage pour enrichir les sujets des blogs.
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Commerces C’est ce dimanche 26 juillet qu’aura lieu le grand dĂ©ballage des commerçants du Touquet Par PubliĂ© le 20/07/2020 Alors que Lilyane Lussignol, ancien maire, nous annonçait en juin dernier que la journĂ©e des bonnes affaires pourrait avoir lieu normalement, ou presque, puisqu’elle imaginait un mĂȘme barriĂ©rage que pour le marchĂ© avec des sens de circulation ; Daniel Fasquelle, le nouveau maire, vient tempĂ©rer La PrĂ©fecture n’aurait pas acceptĂ© que nous l’organisions dans les conditions habituelles ». C’est pourquoi la journĂ©e des bonnes affaires aura lieu ce dimanche 26 juillet, de 9h Ă  19h, mais Ă  l’intĂ©rieur des boutiques afin que les dispositions sanitaires soient remplies ! AccueilBraderie des commerçants DerniĂšres actualitĂ©s sur «Braderie des commerçants» dans le Val-de-Marne SociĂ©tĂ© | Nogent-Sur-Marne | 05/10/2012 2015-08-31T09:17:28+02:00 En Janvier 1964, le journal Nord Éclair titre le glas va-t-il sonner prochainement pour l’Hippodrome ? Le vĂ©nĂ©rable théùtre de l’Hippodrome avait ouvert ses portes le 5 novembre 1882, quelques mois Ă  peine aprĂšs le comblement du canal. Pendant trois quarts de siĂšcles, il aura Ă©tĂ© un des lieux de spectacle favoris de la population roubaisienne. A la fois cirque, salle de théùtre et d’art lyrique, de meetings et de dĂ©bats politiques, et dans les derniers temps salle de cinĂ©ma, l’Hippodrome théùtre a fermĂ© ses portes en 1957. L’hippodrome théùtre, en cinĂ©ma Capitole Collection ParticuliĂšre En 1963, la Compagnie d’Investissements Fonciers a rachetĂ© le dernier cafĂ© adossĂ© au vieux théùtre, et annoncĂ© un projet de construction d’un immeuble et d’une station service. En Juillet 1964, c’en est fini du vieux théùtre, jetĂ© Ă  terre par les bulldozers. Cependant le projet ne dĂ©marre pas immĂ©diatement. La surface n’était-elle pas suffisante ? Les bureaux de l’entreprise Motte Bossut et le rond point de l’Europe en 1969 Photo Nord Éclair Il faut attendre 1971 pour qu’il soit envisagĂ© de rĂ©cupĂ©rer l’espace occupĂ© par deux cafĂ©s et par les bureaux de la maison Motte Bossut, situĂ©s Ă  l’angle de la rue du Coq Français et du boulevard Leclerc, dans le prolongement de l’usine. Le crĂ©dit municipal situĂ© sur le mĂȘme trottoir au n°42 serait Ă©galement concernĂ© par la dĂ©molition, mais on ne sait pas oĂč le reloger. Projet publiĂ© en 1972 par Nord Éclair Le projet de construction est alors portĂ© par le CIL de Roubaix Tourcoing, et il est envisagĂ© une importante opĂ©ration immobiliĂšre comprenant un immeuble de 16 Ă©tages, des commerces, un restaurant, une station service. Un second immeuble de dix Ă©tages est prĂ©vu le long de la rue Vincent Auriol. La dĂ©molition intervient en octobre 1971. On prĂ©voit de donner le nom de RĂ©sidence du Théùtre Ă  la tour de seize Ă©tages
 Avril 1986, la Ville de Roubaix, par la voix de Jacques Catrice, adjoint au maire chargĂ© du commerce, est rĂ©solument optimiste sur l’avenir de Roubaix 2000. AprĂšs le dĂ©part d’Auchan, il fallait trouver une locomotive pour le centre, et c’est chose faite avec AS ECO. Mais il faut que les commerçants se redynamisent et reprennent confiance. Il faut Ă©galement que les cellules vides soient rapidement occupĂ©es. Jacques Catrice rappelle que la municipalitĂ© aide et appuie les projets des commerçants dans la mesure de ses possibilitĂ©s, mais ne s’immisce pas dans leur maniĂšre de gĂ©rer les affaires. Il est conviĂ© aux rĂ©unions de l’union du commerce de Roubaix, avec voix consultative, mais pas au-delĂ . Roubaix 2000 en 1986 avant sa couverture Photo Nord Éclair Certes, il y a des raisons d’espĂ©rer. Plusieurs commerces vont bientĂŽt s’installer dans le centre commercial, suite Ă  des conditions de location ou d’achat intĂ©ressantes. Un poste permanent de police municipale va ĂȘtre installĂ© dans Roubaix 2000 pour sĂ©curiser les lieux et passages. Un projet d’amĂ©nagement a Ă©tĂ© validĂ© par la grande surface et la majoritĂ© des commerçants. Dans les six mois qui suivront l’achĂšvement de la couverture, le centre commercial sera entiĂšrement rempli. Le dĂ©marrage des travaux est imminent, et c’est la fin annoncĂ©e de la maison des courants d’airs. Cependant ce n’est pas tout Ă  fait la belle unanimitĂ©. M. Michel Jacquart, prĂ©sident du GIE depuis juin 1985, vient de dĂ©missionner le 28 mars dernier de son poste de prĂ©sident, dĂ©cision entĂ©rinĂ©e par 6 membres sur 8 prĂ©sents ce jour lĂ . Michel Jacquart, par ailleurs directeur de Naja tourisme, donne ses raisons en septembre 1985, un accord est intervenu entre les commerçants, la municipalitĂ© et la grande surface pour crĂ©er un poste de directeur du centre commercial rĂ©munĂ©rĂ© par le conseil syndical et chargĂ© de mener toute action en faveur du dĂ©veloppement de Roubaix 2000. Il lui semblait important que ce directeur vienne de l’extĂ©rieur de la structure. Mais la majoritĂ© s’est prononcĂ©e pour Madame Macqueron Maison de la Presse comme directrice du centre, faute de candidats prĂ©sentant un profil plus intĂ©ressant. M. Jacquart estimait que sur les trois candidats extĂ©rieurs au centre qui s’étaient prĂ©sentĂ©s suite Ă  une petite annonce dans la presse, l’un d’eux prĂ©sentait un profil intĂ©ressant. Madame Macqueron a quand mĂȘme Ă©tĂ© Ă©lue Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents du conseil syndical, fin janvier 1986, pour une mission de trois mois. D’oĂč la dĂ©mission du prĂ©sident. Un nouveau prĂ©sident est alors Ă©lu pour faire l’intĂ©rim. Il s’agit d’AndrĂ© dubois, tenancier du cafĂ© le Belfort, Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents, le 4 avril. Mme Macqueron et lui veulent Ă©viter toute polĂ©mique. En mai, un nouveau prĂ©sident sera Ă©lu. Madame Macqueron fait alors le bilan de son activitĂ© de directrice depuis janvier. Elle s’est occupĂ©e du suivi du dossier de la couverture, de la commercialisation des cellules vides, et des recherches d’économies Ă  faire sur la copropriĂ©tĂ©. Pour ce dernier point, des compteurs de calories seront installĂ©s chez chaque commerçant, et chacun ne paiera que sa consommation, mais toute sa consommation. Elle prĂ©sente l’argumentaire pour l’arrivĂ©e de nouveaux commerçants. Le centre commercial, c’est 46 commerces, dont une grande surface. Une dizaine de cellules dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ©es appartenant Ă  des particuliers ou des commerçants sont immĂ©diatement utilisables, de mĂȘme que les cellules inoccupĂ©es gĂ©rĂ©es par la mairie. On peut donc accueillir vingt Ă  trente commerces des types les plus divers. Les conditions de vente et de location sont attractives, deux Ă  trois fois moins chers qu’ailleurs. La situation gĂ©ographique de Roubaix 2000 est trĂšs intĂ©ressante, en plein centre ville, avec un quartier en plein renouvellement la caserne des pompiers dĂ©molie a laissĂ© place Ă  de nouveaux locaux pour la caisse d’allocations familiales, l’ancien hĂŽtel des postes a Ă©tĂ© reconverti en universitĂ©, et l’usine Motte Bossut devenue un centre international de la communication, est en passe d’accueillir les archives du monde du travail. Tout cela augure de l’arrivĂ©e d’une nouvelle clientĂšle constituĂ©e d’étudiants, de chercheurs et de fonctionnaires. L’ancien resto self de Roubaix 2000 va d’ailleurs ĂȘtre transformĂ© en restaurant universitaire avec des services midi et soir. Un peu de statistiques pour terminer vĂ©hicules passent en moyenne chaque jour devant le centre. Et en moins d’une heure le samedi 27 octobre 1984, personnes ont traversĂ© le boulevard Gambetta devant Roubaix 2000 et du cĂŽtĂ© du boulevard de Belfort. Le centre commercial serait-il devenu l’endroit oĂč l’on passe ? Mais tout ce passage garantit-il que les gens s’arrĂȘtent, consomment ou achĂštent ? L’arrivĂ©e de la police municipale et le gardiennage mis en place par les commerçants ont rĂ©solu le problĂšme des petits dĂ©linquants. Ces arguments ont l’air de satisfaire les membres du GIE, car Madame Macqueron voit sa mission reconduite pour 3 mois. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair Qu’en est-il des travaux ? En avril 1986, Michel Ripoli, architecte Ă  Wasquehal, prĂ©sente le projet de couverture du centre commercial. Il rappelle que cela fait un an et demi qu’on travaille sur ce projet, et que les avis divergeaient entre ceux du bas et ceux du haut, entre les commerçants et la mairie
Il Ă©voque les projets amĂ©nager un hĂŽtel sur la moitiĂ© de l’étage, un promoteur Ă©tait intĂ©ressĂ©, mais pas de suite. Une rĂ©habilitation totale Ă©tait souhaitĂ©e, mais le budget ne le permettait pas. On voulait aussi refaire toute la dĂ©coration intĂ©rieure, lĂ  aussi, ce n’était pas possible, on verrait plus tard. Il fallait donc parer au plus pressĂ©, et s’occuper de la couverture. Cette toiture va recouvrir 3000 mÂČ de surface, ce qui est actuellement Ă  dĂ©couvert, plus les passages latĂ©raux, et les auvents existants seront supprimĂ©s. Il s’agira d’une couverture en polycarbonate, matĂ©riau transparent ou translucide. Le translucide est plus rĂ©sistant Ă  la chaleur, mais il faut attendre l’avis de la commission de sĂ©curitĂ©. Transparent, c’est Ă©videmment plus agrĂ©able. MM Ripoli et Sauvage lui est architecte Ă  Marcq en Baroeul ont travaillĂ© avec le bureau d’études SETRAC Ă  Lille qui a participĂ© Ă  la construction de Roubaix 2000 en 1968. Ils sont donc bien au fait de l’existant. La toiture sera soutenue par des charpentes mĂ©talliques, qui reposeront sur les piliers de bĂ©ton actuels. Mais le toit ne se posera pas par ses extrĂ©mitĂ©s latĂ©rales, il y aura un petit jour. Pour le support des plaques de polycarbonate, on utilisera une sorte de treillis mĂ©tallique et les arches seront en aluminium. Il est prĂ©cisĂ© que ce type de couverture est souvent utilisĂ© dans les bĂątiments scolaires, les halls publics, les Ă©quipements sportifs. Quand les travaux seront finis, on remettra bien sĂ»r la sonorisation, les lumiĂšres d’ambiance et la vidĂ©o. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair La demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en avril 1986. Il faut compter deux mois pour la rĂ©ponse municipale, puis deux mois pour la rĂ©ponse de la Direction DĂ©partementale de l’équipement Ă  Lille, Ă  cause de la proximitĂ© du site Motte Bossut classĂ© bĂątiments de France. Les travaux dĂ©buteraient donc en septembre pour se terminer en dĂ©cembre. Coup de tonnerre en 1985, Auchan va fermer son implantation dans le centre commercial Roubaix 2000 ! La transformation du magasin pour accueillir une autre enseigne du groupe Miniper, surface plus petite de centre ville est envisagĂ©e. Les discussions se passent mal Miniper veut rĂ©duire ses charges en rendant de la surface et en supprimant le chauffage dans son magasin, tous ces frais revenant Ă  la charge de la copropriĂ©tĂ©. Le transfert avec Miniper ne se fera pas. La direction d’Auchan 2000 annonce par un bref communiquĂ© de presse la fermeture pure et simple pour le 1er mai ! Il est conseillĂ© Ă  la clientĂšle de reporter ses achats sur les autres magasins Auchan de la rĂ©gion. Une pleine page de publicitĂ© dans Nord Éclair rappelle tous les avantages de l’hypersympa » Auchan Leers tout proche. La colĂšre et la dĂ©ception se retrouvent dans la rĂ©action de Mme Macqueron prĂ©sidente du GIE de Roubaix 2000. Elle estime que toutes ces pĂ©ripĂ©ties –annonce de la fermeture et du remplacement d’Auchan- ont entraĂźnĂ© le dĂ©part de 20% de commerçants depuis un an. En mairie, on s’active pour trouver une solution de remplacement au dĂ©part d’Auchan. Auchan s’en va, As Eco arrive Photo Nord Éclair La fermeture intervient le 1er mai sans qu’une solution de rechange soit trouvĂ©e dans l’immĂ©diat. De fait, il faudra attendre juillet pour que l’enseigne AS Eco, une chaĂźne de magasins de la rĂ©gion parisienne, devienne le successeur officiel d’Auchan pour Roubaix 2000. Par voie de presse, la direction d’Auchan informe les roubaisiens de la reprise des supermarchĂ©s Auchan Motte et 2000. Le reclassement du personnel s’est opĂ©rĂ© de la maniĂšre suivante sur les 183 personnes qui travaillaient dans les deux magasins, 163 ont Ă©tĂ© reclassĂ©es dans la sociĂ©tĂ© Auchan, et 20 personnes dans la sociĂ©tĂ© AS ECO. Le magasin de l’avenue Motte doit rouvrir le 17 juillet, et celui de Roubaix 2000 courant septembre. La sociĂ©tĂ© Auchan explique ensuite son choix d’orientation cĂ©der ses magasins de proximitĂ© afin de mieux concentrer son activitĂ© sur l’exploitation de ses hypermarchĂ©s de Roncq, Leers, Englos et V2 de façon Ă  mieux donner satisfaction Ă  sa clientĂšle de la mĂ©tropole. L’enseigne AS Eco Photo Nord Éclair Le dĂ©sengagement roubaisien aura Ă©tĂ© total, car Auchan abandonne aussi son berceau de l’avenue Motte, Ă©galement repris par As Eco. En 1985, Roubaix a donc perdu Auchan. On se souvient encore de l’onde de choc, notamment dans le quartier du Nouveau Roubaix Quand Auchan Motte est passĂ© Ă  la trappe, on n’a pas compris. La fermeture a Ă©tĂ© une surprise gĂ©nĂ©rale, tout le monde Ă©tait habituĂ© Ă  Auchan. Ça a Ă©tĂ© une catastrophe dans le quartier, la fermeture, oĂč allait-on aller ? Ă  Leers ? Oui, mais pour ceux qui n’avaient pas de voiture ? Le remplacement ne s’est pas fait facilement. As Eco n’a pas pris. Il a fallu l’arrivĂ©e d’Inter marchĂ© pour que ça reprenne. Et encore, ça n’est plus comme avant
. La rĂ©ouverture du supermarchĂ© de Roubaix 2000 avec la sociĂ©tĂ© AS ECO aura lieu comme prĂ©vu en septembre 1985. A sa tĂȘte, un ancien du magasin Lemaire qui prĂ©cĂ©da Auchan, M. Jean-Claude Leclerc. Il est optimiste aujourd’hui la ville de Roubaix est en train de redĂ©marrer. Il n’y a aucune raison pour que la clientĂšle roubaisienne ne vienne pas Ă  nous. On apprend au mĂȘme moment que le diffĂ©rend judiciaire qui opposait les commerçants de Roubaix 2000 avec leurs assurances, touche Ă  sa fin ; Les travaux dont le coĂ»t Ă©valuĂ© Ă  2,5 millions de francs sera réévaluĂ©, vont ĂȘtre effectuĂ©s. A l’époque oĂč tout se transforme Ă  Roubaix, Motte Bossut en site d’archives, et en centre international de la communication, et on l’on envisage l’arrivĂ©e du mĂ©tro, ce redĂ©marrage de la locomotive du centre commercial apparaĂźt comme une derniĂšre chance pour remettre le train Roubaix 2000 sur de bons rails. En 1983, 30 millions de centimes de travaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans le centre commercial Roubaix 2000 on a refait la peinture intĂ©rieure, les murs et les plafonds. Des globes ont Ă©tĂ© positionnĂ©s autour des lampes d’éclairage et on a mis des spots lumineux dans les jardins intĂ©rieurs. Pour la dĂ©coration, la mairie a offert une dizaine de jardiniĂšres qui Ă©gayent l’entrĂ©e. Il est dĂ©sormais fait interdiction aux vĂ©los de rouler dans les allĂ©es du centre. La sĂ©curitĂ© s’est amĂ©liorĂ©e, trois agents de sĂ©curitĂ© patrouillent en permanence, accompagnĂ©s en cela par deux gardiens rĂ©munĂ©rĂ©s par les commerçants, et un systĂšme vidĂ©o a Ă©tĂ© installĂ©. L’entrĂ©e du centre commercial en 1983 Photo Nord Éclair Il reste Ă  dĂ©bloquer les crĂ©dits de la malfaçon, d’ici deux ou trois mois, et on devrait s’occuper du carrelage de l’étage et des problĂšmes d’étanchĂ©itĂ©. Mme Macqueron, nouvelle prĂ©sidente du GIE, insiste sur le fait de casser la mauvaise image de marque du centre commercial c’est une affaire de longue haleine, qui doit ĂȘtre le fait de l’ensemble des nouveau maire AndrĂ© Diligent vient saluer les commerçants et dire toute l’importance de Roubaix 2000 pour la ville. Ceux-ci espĂšrent que la ville trouvera des acquĂ©reurs pour les cellules vides. Mi 1984, le centre commercial Roubaix 2000 prĂ©sente sa carte fidĂ©litĂ©. Les commerçants enchaĂźnent les animations. Animations du mois de mai 1984 Photo Nord Éclair En novembre 1984, on connaĂźt le contenu du projet d’amĂ©nagement couverture de la terrasse du premier Ă©tage avec crĂ©ation de deux surfaces commerciales, amĂ©lioration de l’accĂšs Ă  l’étage, agrandissement de la trĂ©mie et rĂ©amĂ©nagement de l’escalier, couverture des mails du premier Ă©tage, rĂ©organisation des courants de circulation aux deux niveaux. L’entrĂ©e du centre sera relookĂ©e
Tout est en place pour que Roubaix 2000 fasse peau neuve
 Le projet de rĂ©amĂ©nagement prĂ©sentĂ© dans Nord Eclair Roubaix 2000 poursuit ses efforts pour s’intĂ©grer dans la vie et la ville roubaisienne. Ainsi crĂ©e-t-il sa braderie annuelle le lundi 27 avril 1981. En 1982, le centre commercial Roubaix 2000, c’est 50 petits commerçants qui sont pour 50% dans la copropriĂ©tĂ©, Auchan pour 30% et la ville pour 20% pour les cellules non occupĂ©es. La rĂ©partition entre les types de commerces s’établit comme suit il y a une majoritĂ© de commerces vestimentaires, quinze enseignes vĂȘtements adultes, enfants, lingerie, bonneterie, auxquels on peut ajouter quatre marchands de chaussures, trois solderies, et deux nĂ©goces de tissus. Avec le service de nettoyage des vĂȘtements et la maroquinerie, c’est plus de la moitiĂ© des commerçants de Roubaix 2000 ! Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les commerces de l’alimentation viennent ensuite, avec la restauration, cafĂ© brasserie le Belfort, pizzeria Russo, restaurant La Fourchette et le Restoself 2000, une boulangerie et une confiserie, sans oublier l’importante prĂ©sence d’Auchan. Viennent ensuite les services bancaires CrĂ©dit Lyonnais, CrĂ©dit du Nord les assurances de la Macif et une permanence des Assedic. Enfin, on trouve deux commerces de cadeaux, une bijouterie, un disquaire discocave, un magasin d’électronique Tandy, un magasin de jouets, un fleuriste, une parfumerie et une maison de la Presse. Et bien entendu, les deux salles de cinĂ©ma, ColisĂ©e 2 et 3. Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les travaux de remise Ă  neuf s’élĂšvent Ă  un montant de 20 millions de francs, dans lesquels la moitiĂ© serait supportĂ©e par les commerçants et le reste par Auchan et la ville, en attendant que la bataille pour les malfaçons aboutisse
. On rĂ©capitule les amĂ©nagements Ă  effectuer d’urgence favoriser l’accĂšs par la place de la LibertĂ© et le boulevard de Belfort, amĂ©liorer l’accĂšs et la sĂ©curitĂ© du parking souterrain, couvrir le centre et le fermer, modifier la circulation Ă  l’intĂ©rieur du centre
 PublicitĂ© Nord Éclair L’animation continue Ă  la fin de l’annĂ©e 1982, Roubaix 2000 organise une animation autour du dernier film sorti par Walt Disney, l’avant-gardiste Tron. La presse donne quelques statistiques le chiffre d’affaires annuel moyen de Roubaix 2000 s’élĂšve Ă  7700 francs le mÂČ, et c’est le plus bas de tous les centres commerciaux de France. On pourrait atteindre francs le mÂČ, selon les spĂ©cialistes. AprĂšs une Ă©tude pour les travaux, il apparaĂźt que les commerçants ne pourraient prendre en charge qu’une part de 4,8 millions, encore s’endetteraient-ils pour 20 ans ! La ville participera Ă  hauteur des surfaces non occupĂ©es, et Auchan qui pense Ă  son dĂ©veloppement rĂ©gional, se fait tirer l’oreille
 On apprend alors que la copropriĂ©tĂ© a gagnĂ© son procĂšs contre les malfaçons. On attend une rentrĂ©e de 1,5 millions de francs. Arnold Seynaeve, nouveau prĂ©sident du GIE, croit au dĂ©veloppement, mais il faut une dĂ©cision avant la fin de l’annĂ©e. Il dĂ©clare si les trois parties n’arrivent pas Ă  s’entendre sur un projet de rĂ©novation du centre commercial, il n’y a plus qu’à raser Roubaix 2000, car il est impossible de continuer plus longtemps comme cela ! Sombre prĂ©sage
 Janvier 1981. Le centre commercial Roubaix 2000 est dans un Ă©tat dĂ©plorable. C’est une vĂ©ritable passoire l’eau pĂ©nĂštre partout et cause des dĂ©gĂąts importants. Cinq pompes fonctionnent constamment pour que le parking souterrain ne soit pas inondĂ©. Des crevasses apparaissent, des joints de dilatation, de la rouille. Tout ceci est du Ă  des malfaçons. Et l’on apprend que la ville a engagĂ© une procĂ©dure depuis 1972, annĂ©e d’inauguration, et que le syndic des commerçants a pris la suite en 1975, notamment pour faire jouer la garantie dĂ©cennale. La pluie Ă  l’étage ! Photo Nord Éclair On brocarde l’architecte, grand prix de Rome, qui a conçu un vĂ©ritable blockhaus en centre ville. MĂȘme si les commerçants ont payĂ© de leurs deniers la pose de glaces au rez-de-chaussĂ©e pour couper les courants d’air, l’étage de Roubaix 2000 reste ouvert Ă  tous vents. On dĂ©nonce dans la presse l’irresponsabilitĂ© des promoteurs et l’inconscience des entreprises. Le tribunal doit Ă©tablir les responsabilitĂ©s des entrepreneurs, et la bataille d’experts est engagĂ©e. On parle d’ores et dĂ©jĂ  de rĂ©habilitation, Ă  l’image de ce qui se passe pour les constructions d’autres grands prix de Rome, situĂ©s dans les quartiers sud de la ville. Il s’agit en effet de procĂ©der Ă  des rĂ©parations urgentes, et de fermer le centre pour qu’il soit Ă  l’abri de la pluie et du vent. La fermeture du rez-de-chaussĂ©e Photo Nord Éclair Entre-temps Roubaix 2000 perd l’un de ses dĂ©fenseurs les plus actifs. Roger Fruit Ă©tait le PrĂ©sident du Groupement d’IntĂ©rĂȘt Économique du centre commercial depuis 1973. Il faisait partie des quelques commerçants qui avaient connu les pĂ©ripĂ©ties des dĂ©mĂ©nagements successifs. Ayant repris en 1957 la maroquinerie de son pĂšre, situĂ©e 56 rue de Lannoy, Monsieur Fruit s’en va occuper en 1964 un magasin du centre de transit du Lido, avant de rejoindre le nouveau centre en 1972. Il dĂ©cĂšde en ce mois de janvier 1981. La bataille juridique engagĂ©e pour cause de malfaçons sera plaidĂ©e en mars 1981. On Ă©value les rĂ©parations Ă  plus d’un million et demi de francs. Les entreprises pourront faire appel, ce qui repoussera d’autant l’exĂ©cution des rĂ©parations. Des travaux conservatoires sous contrĂŽle d’expert sont envisagĂ©s
MalgrĂ© toutes ces pĂ©ripĂ©ties, les commerçants croient encore Ă  la rĂ©ussite du centre commercial, comme le montre leur important budget publicitaire. Auchan joue son rĂŽle de locomotive en drainant plus de clients chaque annĂ©e, les amĂ©nagements pour le tramway et l’arrivĂ©e prochaine du mĂ©tro ne peuvent que renforcer leur optimisme. A l’étage, la galerie des courants d’air Photo Nord Éclair Cependant, il faut bien constater que 13% des cellules commerciales sont encore vides, et ce sont celles qui subissent le plus l’humiditĂ©. Il reste l’étage Ă  couvrir, et les soixante dix commerçants sont prĂȘts Ă  assumer la dĂ©pense d’un million de francs que couterait une telle opĂ©ration. Enfin, il y a le problĂšme du parking, sous utilisĂ©, Ă  cause de l’humiditĂ© et de la sĂ©curitĂ©. Il est bien proposĂ© qu’il soit gratuit, mais est-ce vraiment une solution ? C’est en 1910 que la section roubaisienne de la Croix Rouge crĂ©e un dispensaire dans les anciens locaux de la boulangerie coopĂ©rative l’Union, au cƓur du quartier des longues haies, au n°90 de la rue du mĂȘme nom. Il fut ouvert aux malades le lundi 21 novembre aprĂšs avoir Ă©tĂ© bĂ©ni une semaine plus tĂŽt. AprĂšs avoir subi les sĂ©vices de la premiĂšre guerre mondiale, il est restaurĂ© en 1924, et ajoute Ă  sa vocation de dispensaire, le recrutement et la formation d’infirmiĂšres. Les Ă©lĂšves infirmiĂšres du dispensaire en 1950 Photo Nord Éclair En 1950, ce dispensaire est toujours actif et ses activitĂ©s Ă©ducatives se sont dĂ©veloppĂ©es et transformĂ©es on y trouve toujours l’école des infirmiĂšres hospitaliĂšres, mais Ă©galement des assistantes sociales et des futures reines du foyer » selon le titre du journal de l’époque. Ces stages d’instruction sont effectuĂ©s par des jeunes filles ĂągĂ©es de 19 ans au moins et de 35 ans au plus. Un examen d’entrĂ©e attend les postulantes qui ne sauraient justifier d’un niveau d’études gĂ©nĂ©rales. Ce sont des Ă©lĂšves infirmiĂšres, ou de futures hospitaliĂšres, des assistantes sociales, ou simplement des jeunes filles qui viennent se former Ă  la puĂ©riculture et aux soins Ă  donner aux malades et aux blessĂ©s. Onze mĂ©decins viennent donner bĂ©nĂ©volement des cours thĂ©oriques assistĂ©s par trois religieuses, qui jouent le rĂŽle de rĂ©pĂ©titrices, et donnent des cours de morale professionnelle et des travaux pratiques, donnĂ©s dans une salle de dĂ©monstration. La premiĂšre annĂ©e d’études est commune aux candidates hospitaliĂšres et assistantes sociales, mais les premiĂšres auront deux ans Ă  faire avant d’obtenir leur diplĂŽme d’état, alors que les secondes le feront en trois ans. Pendant cette pĂ©riode, elles ont onze mois de stage pratique obligatoire Ă  la clinique, au dispensaire, ou au centre de Comines. Pour les jeunes filles qui reçoivent un enseignement mĂ©dico-social, elles obtiennent aprĂšs une annĂ©e d’études et sept mois de stage un diplĂŽme d’infirmiĂšre croix rouge qui ne leur donne pas le droit d’exercer mais qui les prĂ©pare Ă  leur rĂŽle de mĂšre de famille. Cette formation est un premier exemple des animations proposĂ©es par la Croix Rouge, qui se complĂštent dans le cadre de ses centres sociaux. La couture au centre social de la Croix Rouge 51 boulevard de Belfort Photo Nord Éclair Il y en a deux en 1950 Ă  Roubaix, dont la crĂ©ation remonterait Ă  1947. L’un est situĂ© au 46bis rue de la chaussĂ©e dans le quartier de la Guinguette dans un ancien cafĂ© d’angle, et l’autre est Ă  deux pas du dispensaire des longues haies, au n°51 du boulevard de Belfort. La responsable est Melle Houmer, elle est assistĂ©e de quatre monitrices Melle Jacquart pour l’enseignement mĂ©nager, Melle Vandamme pour la bibliothĂšque, Melle Vanwelden pour le chant danse folklorique et Melle Trackoen pour les expositions et fĂȘtes. Qu’apprend-on dans ces centres ? Tout ce qui a trait Ă  l’entretien du linge familial utilisation de la laveuse, de l’essoreuse, du matĂ©riel de lessive. Ebauche des premiĂšres haltes garderies, BĂ©bĂ© est gardĂ© pendant que maman se forme Ă  la prĂ©paration du repas, Ă  la pratique de la machine Ă  coudre, des patrons, du fer Ă  repasser Ă©lectrique. Une bibliothĂšque pour tous propose un service de prĂȘt et de lecture sur place. Le lieu est convivial, on peut y Ă©couter la radio, bĂ©nĂ©ficier des services d’un secrĂ©tariat social. Le coin bibliothĂšque du centre social de la guinguette en 1950 Photo Nord Éclair Le centre social du boulevard de Belfort disparaĂźtra, comme le dispensaire, dans l’opĂ©ration de rĂ©novation du bloc Anseele au dĂ©but des annĂ©es soixante. Un prĂ©cĂ©dent article laissait entendre que la maison St Jean Bosco avait Ă©tĂ© envisagĂ©e dĂšs le mois de janvier 1945. De nouvelles dĂ©couvertes nous amĂšnent Ă  prĂ©ciser ce point. DĂ©jĂ  Ă  l’origine de la construction de l’église Ste Bernadette en 1935, l’abbĂ© Carissimo devenu doyen de la paroisse Ste Elisabeth, souhaitait la crĂ©ation d’un nouveau centre d’Ɠuvres charitables dans le quartier des Longues Haies. Son vƓu est exaucĂ© au dĂ©but du mois de dĂ©cembre 1942, Ă©poque Ă  laquelle quelques religieuses se sont installĂ©es dans un assez vaste immeuble au n°102 de la rue Bernard. D’aprĂšs le Ravet Anceau, c’était autrefois l’atelier du charpentier menuisier Vanacker Florin. Saint Jean Bosco et les sƓurs de l’ouvrier Photos Coll PrivĂ©e Cette Ɠuvre est mise sous la protection de Saint Jean Bosco, fondateur des patronages dominicaux et de l’ordre des SalĂ©siens, dont la mission consistait Ă  recueillir les enfants pauvres ou abandonnĂ©s, Ă  les Ă©duquer et Ă  leur donner une instruction professionnelle susceptible de faire d’eux des bons ouvriers. Saint Jean Bosco n’est pas un inconnu pour les roubaisiens, car il vint prĂȘcher Ă  Roubaix le 11 mai 1883 dans l’église Saint Martin. Il n’était alors que Dom Bosco, et il sera canonisĂ© le 1er avril 1934. Ce sont les sƓurs de l’ouvrier » dont la maison mĂšre est Ă  Croix, qui vont mettre leur dĂ©vouement Ă  la disposition des familles du quartier, en visitant les malades, et en dispensant leur sacerdoce auprĂšs des infirmes, des vieillards et des petits enfants. Elles s’occuperont de soupes populaires, d’ouvroirs et de vestiaires pour les dĂ©shĂ©ritĂ©s. A partir de fin janvier 1943, leur chapelle permettra Ă  tous ceux qui le souhaitent, et qui trouvent l’église paroissiale trop Ă©loignĂ©e, de remplir leurs devoirs religieux. L’autel de la chapelle de la maison Saint Jean Bosco Photo Brunin La chapelle fonctionnait donc dans le cadre de la maison d’Ɠuvres de St Jean Bosco, mais elle s’avĂ©ra trĂšs vite trop petite. On projeta un moment de construire une chapelle plus importante, sur un vaste terrain oĂč se situait la cour Binet, au n°170, rue des Longues Haies. Un architecte, M. Forest, en dressa les plans, et la maquette fut prĂ©sentĂ©e Ă  la presse. Le projet ne fut jamais rĂ©alisĂ©, mais le centre d’Ɠuvres sociales de la rue Bernard continua d’exister et sa chapelle de fonctionner, jusqu’à la disparition intĂ©grale du quartier en 1960. Le 102 rue Bernard en 1942 et le projet de chapelle Photos Journal de Roubaix Guy Mollet vient inaugurer l’exposition du CIL Ă  Roubaix le 30 septembre 1956 Photo Nord Éclair AprĂšs avoir occupĂ© l’hĂŽtel de ville en 1952, le CIL comitĂ© interprofessionnel du logement s’installe en octobre 1956 sur l’esplanade du boulevard Gambetta, ordinairement rĂ©servĂ©e aux foires du printemps et de l’automne
 Petit rappel historique le CIL a Ă©tĂ© créé en 1943, sur la base d’une gestion paritaire des syndicats d’employeurs et des syndicats de salariĂ©s. Cinq hommes en sont Ă  l’origine Albert Prouvost, grand industriel textile, Bernard d’Halluin, PrĂ©sident du Syndicat Patronal Textile, Victor Provo, maire socialiste de Roubaix, Robert Payen, syndicaliste CFTC et Gabriel TĂ©taert, syndicaliste CGT. Ensemble, ils dĂ©cident de consacrer volontairement 1% de la masse salariale Ă  la construction de logements dĂ©cents. De lĂ  s’est dĂ©veloppĂ©e quelques temps aprĂšs, l’allocation logement, imaginĂ©e et prĂ©conisĂ©e en 1938 par l’ingĂ©nieur Pierre Kula[1], et qui prend son vĂ©ritable dĂ©marrage Ă  Roubaix Tourcoing, avant de faire l’objet de la loi du 1er septembre 1948. Le CIL fĂȘte donc en 1956 le 13Ăšme anniversaire de sa crĂ©ation, mais Ă©galement le 10Ăšme anniversaire de la crĂ©ation de la citĂ© expĂ©rimentale du Congo[2], qui a permis de lancer la construction de nombreux lotissements. BĂątie en septembre 1946, cette citĂ© expĂ©rimentale du Congo Ă  Mouvaux se trouvait Ă  deux pas de l’ancien emplacement du chĂąteau de l’industriel Vaissier. Une trentaine de logements en maisons jumelĂ©es sont prĂ©sentĂ©es aux visiteurs, comme un catalogue de rĂ©alisations alliant les techniques et les matĂ©riaux les plus divers[3]. Le comitĂ© interprofessionnel du logement aura encore recours Ă  cette modalitĂ© de prĂ©sentation des rĂ©alisations de son bureau d’études. Ainsi en mars 1953, le modĂšle U53 est-il prĂ©sentĂ© Ă  la presse. Il sera adoptĂ© pour les chantiers importants de la Mousserie Ă  Wattrelos. Le quartier de la Mousserie, tel qu’on l’envisage en janvier 1956 Photo Nord Éclair En 1956, oĂč en est la construction de logements Ă  Roubaix Tourcoing et leurs environs ? Depuis 1946, les chantiers CIL se sont succĂ©dĂ© la citĂ© des Trois Baudets Ă  Hem de 1947 Ă  1949, et Ă  Roubaix la citĂ© du Galon d’eau Ă  Roubaix, de 1948 Ă  1949, la citĂ© de la gare de dĂ©bord de 1949 Ă  1951, la citĂ© du Pont Rouge en 1950, le lotissement Pigouche Carpeaux en 1951, la Potennerie rouge en 1954. La liste n’est pas exhaustive. Depuis 1946, logements ont Ă©tĂ© construits ou sont en cours de construction. L’exposition montre les diffĂ©rents quartiers nouvellement créés, mais Ă©voque aussi les besoins qui restent Ă  satisfaire un tiers du programme envisagĂ© il y a dix ans a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Il faut Ă  prĂ©sent sauver et assainir ce qui peut ĂȘtre maintenu du vieil habitat, et Ă©difier d’autres quartiers rĂ©sidentiels[4]. L’exposition prĂ©sente un grand nombre d’informations et de rĂ©alisations. Sous une grande tente, panneaux et stands photographiques relatent les diffĂ©rents chantiers, mais le slogan de cette exposition, –DĂ©jĂ  un tiers, mais seulement un tiers ?- est significatif le programme prĂ©vu il y a dix ans n’a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© qu’en partie[5] et des besoins considĂ©rables sont encore Ă  satisfaire. Un diorama prĂ©sente le bulletin de santĂ© de l’habitat de Roubaix Tourcoing et Ă©value le nombre des logements Ă  dĂ©truire, Ă  amĂ©liorer Ă  transformer et Ă  construire dans les dix ans Ă  venir. On peut Ă©galement dĂ©couvrir les projets d’études du CIL, et connaĂźtre quel est le concours des municipalitĂ©s, des caisses d’épargne, de la caisse d’allocations familiales. On peut y prendre connaissance des initiatives favorisant l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©. L’exposition accueille Ă©galement le stand des producteurs de matĂ©riaux, et prĂ©sente deux cellules d’habitation grandeur nature, rĂ©alisĂ©s Ă  partir d’élĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s. La formation professionnelle des adultes y anime un stand. La grande opĂ©ration immobiliĂšre du moment, c’est le grand chantier de la Mousserie Ă  Wattrelos[6], dont on voit une photo gĂ©ante dans le cadre de l’exposition, et qui est prĂ©sentĂ©e comme une ville moderne aux vastes aires gazonnĂ©es. On peut aller y visiter les logements tĂ©moins, un service d’autocars fonctionne entre le boulevard Gambetta et la plaine de la Mousserie Ă  Wattrelos. La quinzaine du logement va durer jusqu’au 14 octobre 1956. Son entrĂ©e est libre, un public nombreux s’y rendra. Des rĂ©ceptions officielles auront lieu, parmi lesquelles, celle des organismes paritaires, des entrepreneurs, des reprĂ©sentants de la presse rĂ©gionale. Le conseil municipal de Wattrelos sera reçu Ă  la Mousserie, puis il y aura la journĂ©e du bĂątiment, avec la participation du syndicat du bĂątiment, et une exposition des travaux des stagiaires FPA. Les nouvelles techniques concernant l’industrialisation du bĂątiment seront Ă©galement exposĂ©es. Albert Prouvost PrĂ©sident Fondateur du CIL recevant les reprĂ©sentants des Caisses d’Épargne Photo Nord Éclair AprĂšs la visite des administrateurs des caisses d’épargne, et des reprĂ©sentants des services municipaux, c’est au tour des reprĂ©sentants des CIL de France qui se retrouvent Ă  Roubaix pour la tenue de leur congrĂšs. Enfin, une soixantaine d’architectes parisiens visitent les Ă©tablissements Pennel et Flipo et l’exposition du CIL. Le CIL utilise le systĂšme des quinzaines, dans le but de prĂ©senter ses rĂ©alisations, mais Ă©galement d’intĂ©resser la population Ă  la question du logement sur les thĂšmes de la location, et de l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©. Ces manifestations s’organisent simultanĂ©ment avec l’inauguration de nouvelles constructions. La quinzaine d’octobre 1956 intervient quelques temps avant le dĂ©marrage des grands chantiers de la citĂ© des Hauts Champs et de l’opĂ©ration de rĂ©novation du quartier Edouard Anseele. [1] In Robert Colin, Premier bilan des allocations de logement 1952 [2] Voir ce sujet dans la revue des ateliers mĂ©moire n°1 disponible en mĂ©diathĂšque de Roubaix [3]ibidem [4] D’aprĂšs la presse de l’époque [5] Ibidem note 2 et 3 [6] La premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e le 18 octobre 1954. Fils d’un chapelier d’origine belge, Jean DĂ©arx est nĂ© le 24 mars 1885, au domicile de ses parents, rue de Lille. Il va poursuivre la profession familiale et la dĂ©velopper. Avant la premiĂšre guerre, il crĂ©e l’industrie de la chapellerie cousue. On le trouve installĂ© aprĂšs la guerre comme fabricant de casquettes au n°21 de la rue de Lannoy, et il a installĂ© ses ateliers au n°4 de la rue Bernard. Au-delĂ , il va consacrer sa vie Ă  la dĂ©fense et Ă  l’extension du commerce. Dans sa branche, il sera PrĂ©sident de la chambre syndicale des fabricants de casquettes, chapeaux piquĂ©s et uniformes du nord de la France et vice-prĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration nationale de la Chapellerie. Le magasin du Chapelier Jean, 21 rue de Lannoy Collection ParticuliĂšre A Roubaix, il sera premier vice-prĂ©sident de la chambre de commerce de Roubaix, PrĂ©sident fondateur de la fĂ©dĂ©ration des syndicats commerciaux de Roubaix et de ses cantons, PrĂ©sident fondateur du salon des arts mĂ©nagers de Roubaix et PrĂ©sident de la fĂ©dĂ©ration des groupements commerciaux de Roubaix et de ses cantons. Il a aussi Ă©tĂ© juge au tribunal du commerce. Tout cet engagement ne l’empĂȘche pas de s’investir encore dans d’autres domaines. Il a fait la premiĂšre guerre mondiale, est dĂ©corĂ© de la croix du Combattant, et pendant la seconde guerre a Ă©tĂ© internĂ© comme rĂ©sistant Ă  la prison de Loos en 1944. Il n’est donc pas Ă©tonnant de le retrouver prĂ©sident d’honneur de l’Union des rĂ©formĂ©s et mutilĂ©s de Roubaix, Lannoy et leurs cantons, et vice prĂ©sident des rĂ©sistants internĂ©s et dĂ©portĂ©s. Il est Ă©galement dĂ©lĂ©guĂ© cantonal, administrateur du conservatoire de musique de Roubaix, administrateur du lycĂ©e de jeunes filles, administrateur et membre du conseil technique de l’ENSAIT et PrĂ©sident d’honneur de la FAL. Fait Officier de la lĂ©gion d’honneur en 1947, lors du passage du PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă  Roubaix, Jean DĂ©arx est promu commandeur de la lĂ©gion d’honneur le 8 mars 1957. Jean DĂ©arx Photo Nord Éclair Mais l’un des titres honorifiques qui lui tenait sans doute beaucoup Ă  cƓur, c’est la prĂ©sidence d’honneur de l’union des commerçants de la rue de Lannoy. Car Jean DĂ©arx s’opposa de toutes ses forces Ă  la destruction du dĂ©but de la rue de Lannoy, participant mĂȘme Ă  un contre-projet pour le centre commercial de Roubaix 2000. Mais rien n’y fit. Jean DĂ©arx ne quittera pas la rue de Lannoy, car il se rĂ©installera aux n°111-113, et ainsi Ă©vitera le centre de transit du Lido. Il ne connaĂźtra pas rĂ©ellement le centre commercial Roubaix 2000, car il dĂ©cĂšde le 25 aoĂ»t 1972, soit quelques jours avant l’inauguration officielle. Avec Jean DĂ©arx, c’est une figure importante du Roubaix des grandes rues commerçantes qui disparaĂźt.
\n \n\n\n braderie des commerçants le touquet 2021

Braderiedes commerçants à Chùtel. Mis en ligne le 21/08/2015. Pour sa 5e édition, la braderie des commerçants de Chùtel se déroulera ces vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 août, Venez nombreux découvrir les bonnes

Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Avant d'aborder un autre souvenir bien lointain, que peu de gens aujourd'hui s'en souviennent encore, voici une derniĂšre photo de nos jolies petites majorettes qui prĂ©cĂ©daient les Vrais Amis de Ploegsteert dans les annĂ©es 70 ! Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Voulez-vous que nous passions Ă  autre chose ? Oui, alors... retournons chez les Majorettes ! Mais lesquelles ? Je vous laisse deviner ! Un indice elles sont quinquagĂ©naires, ou presque aujourd'hui ! Se reconnaitront-elles ? Je l'espĂšre, car mon but est de leur faire revivre quelques annĂ©es de leur jeunesse. 11. Souvenirs messinois... en musique Ces belles photos prises le jour de l'inauguration du nouvel uniforme de la Fanfare Royale de Messines aura l'honneur de clore cette sĂ©rie de vieux documents de plus de 40 ans d'Ăąge. En 1977 ?, la sociĂ©tĂ© musicale forte d'une quarantaine de musiciens comptait dĂ©jĂ  133 annĂ©es d'existence. Quelle louable pĂ©rennitĂ© pour cette petite ville, bilingue et qui se dit "la plus petite de Belgique". La phalange comptait Ă  l'Ă©poque et en plus un peloton de demoiselles, vĂȘtues comme des majorettes, mais qui jouaient du tambour ! La baguette de chef Ă©tait tenue par M. Marcel Tahon, l'instituteur du "village". Pour votre grand plaisir Ă  reconnaitre ces musiciens de Messines qui, aujourd'hui encore, viennent rĂ©guliĂšrement Ă©gayer nos liesses populaires. 10. A l'attention des traducteurs chevronnĂ©s Une vieille pellicule Ă  propos de la page d'un livre allemand que le Dr Lambelin considĂ©rait comme exceptionnelle. Ce bouquin trouva d'ailleurs sa place dans le MusĂ©e de Guerre et de Paix, de Messines. On y parle, selon lui, de la fraternisation qui eut lieu Ă  la NoĂ«l 1914. Extrait du journal du Chasseur du Gosslar, imprimĂ© en Ă©criture Fraktur, cĂ d gothique allemand. Donc, difficile Ă  lire et comprendre. C'est mon cas. Sauf... un bout de phrase "We are yours friends"Pour les amateurs....bon amusement ! 9. Un lustre pour demander pardon ! Plus de 40 ans sĂ©parent ces deux photos, pourtant, le souvenir qu'il Ă©voque reste intact ! Il s'agit du lustre en fer forgĂ© suspendu Ă  la voĂ»te de l'Ă©glise St-Nicolas de Messines en effet, rien n'a changĂ© car, il a toute une histoire. Cet luminaire est l'oeuvre d'un artilleur allemand ĂągĂ© de 23 ans, cantonnĂ© Ă  Warneton, et qui avait pour mission de "canarder" Messines en sachant qu'il dĂ©truirait l'Ă©glise. A la fin de la guerre, il Ă©changea du courrier avec les curĂ©s successifs du village, et pour se faire "pardonner" il fabriqua ce magnifique lustre en laiton de 2 m de diamĂštre, 40 kg en un travail de 900 heures. On y reconnait entre autres quatre Ă©cussons de l'abbaye et de la ville de Messines. En dĂ©cembre 1967, ce lustre s'alluma pour la premiĂšre fois ! Otto G. Meyer ajouta encore par la suite, des appliques murales dĂ©corĂ©es des blasons de la Belgique, de la Flandre Occidentale, d'Ypres et du diocĂšse de Bruges. 8. L'amitiĂ© de deux anciens ennemis ! Exceptionnelle rencontre en ce mois de juin 1974, entre un ancien combattant australien, M. Reginald Biggs Ă  gauche sur la photo et un autre ancien combattant allemand, M. Otto Meyer au centre qui ont participĂ©, 57 ans plus tĂŽt, le 7 juin 1917 exactement, Ă  cette infernale Bataille de Messines dont, aujourd'hui, l'on vient de cĂ©lĂ©brer le centenaire. Ils Ă©taient face Ă  face durant ces terribles combats ! Heureusement, ils en sont sortis vivants ! AprĂšs l'Ă©change d'anecdotes bien dramatiques, le bourgmestre les fit "Citoyens d'Honneur de la ville de Messines". Les voici, pour le verre de l'amititĂ©, en compagnie de l'ancien combattant Croix de Feu messinois que beaucoup auront reconnus. Mais quel Ă©tait son nom Platteau ? Deconinck ? Prochainement, nous reviendrons sur Otto Meyer... Savez-vous pourquoi ? 7. Ils ont rebaptisĂ© le contour de l'Ă©glise Poursuivons avec une autre journĂ©e faste pour Messines celle du dimanche 9 novembre 1975 pour le jumelage avec la ville de Featherston, de Nouvelle de la visite du Mayor MacKerrow, accompagnĂ© de l'ambassadeur M. Stewaert, l'autoritĂ© communale locale, dirigĂ©e par le Dr Lambelin, procĂ©da Ă  la signature de l'accord "fraternel" conclu entre les deux villes, suivi de la remise des cadeaux, sous l'oeil d'autres bourgmestres voisins, de Croix de Feu, des personnalitĂ©s locales, de citoyens. Durant l'aprĂšs-midi, le mayeur MacKerrow eut l'honneur de dĂ©voiler la nouvelle plaque "Place de Featherston" pour remplacer le lieu-dit appelĂ© "Contour de l'Ă©glise". Ceci en mĂ©moire du sacrifice de 3000 soldats nĂ©o-zĂ©landais morts au cours de la Bataille de Messines. 6. La ferveur commĂ©morative existait dĂ©jĂ  ! Voici encore quelques rares clichĂ©s de cette pĂ©riode des annĂ©es soixante-dix, avant que la petite ville de Messines ne fusionne avec
. personne. Pourquoi ? Parce que, des colines de l' Heuvelland Ă  la Douve, elle Ă©tait la seule commune flamande avec des facilitĂ©s pour les francophones. L'inverse des cinq communes du Grand Comines qui Ă©taient wallonnes avec facilitĂ©s pour les nĂ©erlandophones. Faut-il se souvenir que plus antĂ©rieurement encore, la commune de Ploegsteert faisait partie du canton de Messines, et de l'arrondissement d'Ypres. Ceci Ă©tant dit, je vous laisse admirer ces quelques photos de cĂ©rĂ©monies patriotiques hautes en couleurs, prĂ©sentĂ©es sur votre Ă©cran comme sur du papier en noir et blanc. Ony reconnait un certain AmĂ©dĂ©e, de Ploegsteert avec le chapeau avec trois porte-drapeaux que l'on reconnait aisĂ©ment 5. Des visites prestigieuses spectaculaires ! Le long de la N365, entre Messines et Wytschate, se dresse le "London Scottisch Memorial", inaugurĂ© en mai 1923. Au bas de ce monument, il est Ă©crit 'Near this spot on Halloween 1914 the London Scottish came into action, being the first Territorial battalion to engage the enemy'" Traduction en français " A proximitĂ© de cet endroit, au moment d' Halloween 1914, le "London Scottisch Regiment" est entrĂ© en action le premier pour affronter l'ennemi" En 1975 ou 76 ? Ce fut l'occasion pour la ville d'ĂȘtre le théùtre d'une parade militaire prĂ©sentĂ©e par un dĂ©tachement , le "Pipe Band"de ce mĂȘme rĂ©giment ! 4. Des journĂ©es commĂ©moratives plus fastueuses aussi Je vous prĂ©sente cette fois-ci, un pĂȘle-mĂȘle de photos prises toujours Ă  la mĂȘme Ă©poque, sous le mayorat messinois du Dr Roger Lambelin oĂč l'on remarque qu'en certaines circonstances, la ville se faisait un plaisir d'inviter beaucoup de personnalitĂ©s voisines, telles les bourgmestres Cappelle de Warneton, Laroye de Ploegsteert, Lemaire de Neuve-Eglise et bien d'autres encore. 3. L'Anzac-Day, en toute discrĂ©tion Restons dans les hommages rendus aux NĂ©o-ZĂ©landais et Australiens qui ont perdu la vie dans les environs de Messines au cours de la PremiĂšre Guerre Mondiale,
 commĂ©moration de l' Anzac-Day Australians & New-Zelanders Army Corps pour se souvenir de la Bataille de Messines, qui eut lieu le 7 juin 1917. Les photos prĂ©sentĂ©es ci-dessous datent de 1973. Cette annĂ©e-lĂ , ce fut le secrĂ©taire de l'ambassadeur M. Steewaert, souffrant, qui vint fleurir le Monument, en mĂȘme temps que le Bourgmestre, Roger Lambelin. 2. Messines inaugure son musĂ©e Le 19 novembre 1972, la petite ville aux grandes histoires, Messines, se dota un "MusĂ©e de Guerre et de Paix", baptisĂ© ainsi par le bourgmestre Lambelin de l'Ă©poque. Ce jour-lĂ , l'inauguration se fit en grandes pompes avec la prĂ©sence des ambassadeurs de Nouvelle-ZĂ©lande et d'Australie. AprĂšs rĂ©ception Ă  l'HĂŽtel de Ville en dĂ©but d'aprĂšs-midi, un cortĂšge se forma et se dirigea vers le "New-Zelanders Memorial Garden" avec au passage dĂ©voilement de la nouvelle dĂ©nomination de la "rue des NĂ©o-ZĂ©landais" S'en suivirent, dĂ©pĂŽts de gerbes, discours et coupe du ruban inaugural du MusĂ©e. Voici quelques photos souvenir de cette importante journĂ©e. Ces enfants se souviennent-ils de cette rencontre, au musĂ©e ? 1. Messines s'est souvenu de sa Bataille Si le Prince William et la princesse Astrid ont fait honneur de leur prĂ©sence Ă  la petite ville de Mesen pour commĂ©morer le 100e anniversaire de cette horrible et sanglante "Bataille de Messines", du 7 juin 1917, mon modeste petit blog du "RĂ©tro-Viseur" essaiera de se souvenir des cĂ©rĂ©monies semblables, mais bien moins mĂ©diatisĂ©es, d'il y a quarante-cinq ans, sous le mayorat de feu le bourgmestre, le Dr Roger Lambelin. 25 avril 1972, jour de l' ANZAC-DAY - Visite de l'ambassadeur de Nouvelle-Zelande, M. Steewaert. Les Comitards sont toujours des bĂ©nĂ©voles ! Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă  partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ  ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă  votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă  pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions.

Avenue Saint-Jean au Touquet, Ă  cĂŽtĂ© de la rĂ©sidence secondaire d’Emmanuel Macron, une commerçante a collĂ© sur ses vitrines des affiches qui disent tout de son dĂ©pit.

Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă  partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ  ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă  votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă  pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions.

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Dans le cadre du deuxiĂšme confinement, le gouvernement encourage les petits commerçants Ă  se mettre Ă  la vente en ligne. Facile Ă  dire, mais pas toujours facile Ă  faire, surtout quand on n'y connaĂźt rien... Alors une entreprise amiĂ©noise a dĂ©cidĂ© de les accompagner rapidement et Ă  bas coĂ»t. Pas de passants qui flĂąnent emmitouflĂ©s dans leur doudoune, pas de parents qui parcourent les rues du centre-ville Ă  la recherche du jouet parfait, pas de couples qui font du lĂšche-vitrines en amoureux... Cet hiver, les rues du centre-ville d'Amiens risquent d'ĂȘtre bien tristes. La plupart des commerçants ont Ă©tĂ© contraints de baisser le rideau au moins jusqu'au 15 dĂ©cembre en raison des nouvelles mesures sanitaires, et RĂ©gis Degryse, qui tient depuis plus de 30 ans une cave Ă©picerie fine rue de Beauvais, en ressent dĂ©jĂ  les effets. Lui a le droit d'ouvrir son commerce, mais sans Ă©mulation autour du marchĂ© de NoĂ«l et des autres boutiques, la frĂ©quentation est en berne, retombĂ©e au mĂȘme niveau que lors du premier confinement. "Au printemps, on avait perdu 70 % du chiffres d'affaires habituel." Mais cet Ă©ternel optimiste rectifie aussitĂŽt "enfin, je dirais plutĂŽt, on a eu la chance de faire 30 % de notre chiffre d'affaires. C'est dĂ©jĂ  Ă©norme par rapport Ă  d'autres, on s'en rend compte."La vente en ligne pour survivreC'est plus que d'autres, mais pas suffisant pour tenir le coup financiĂšrement. Alors comme de nombreux commerçants, il a dĂ©cidĂ© de passer Ă  la vente en ligne, au moins pour une partie de ses produits, comme les coffrets dĂ©gustations ou certaines bouteilles de sa cave, qui pourront devenir des cadeaux de noĂ«l. Lui qui n'avait qu'un site internet "vitrine" a dĂ» trouver une solution pour mettre en place un systĂšme de click & collect, "et mĂȘme de livraison, s'il le faut, on livrera". Pour ça, il s'est tournĂ© vers une entreprise amiĂ©noise, Awelty qui a dĂ©cidĂ© de venir en aide aux petits commerces en proposant des sites internet, grĂące Ă  son outil "e-monsite". Catalogue de produits, paiement sĂ©curisĂ©, gestion des commandes... un site clĂ© en main, prĂȘt en seulement 24 heures et Ă  moindre coĂ»t. "Pendant le premier confinement, on a vu les grands acteurs du e-commerce comme Amazon rafler la mise, et on s'est dit que NoĂ«l arrivant, il fallait offrir des solutions aux commerçants pour rĂ©agir vite", explique Arnaud Jibaut, gĂ©rant et fondateur de e-monsite. "Les commerçants maĂźtrisent trĂšs bien leurs boutiques physiques, mais lĂ , c'est une autre organisation. Ils se posent des questions sur les outils de paiement, sur l'organisation de la livraison ou du click & collect, et on est lĂ  pour les accompagner Ă  choisir les solutions qui leur correspondent le mieux." S'adapter aux nouveaux outilsComme RĂ©gis Degryse a pu lancĂ© sa plateforme de vente en ligne moins d'une semaine aprĂšs la dĂ©cision gouvernementale de fermer les commerces non-essentiels. "C'est un de mes collaborateurs qui s'y est mis, parce qu'il est plus Ă  l'aise que moi avec l'informatique. En une heure de formation, il maĂźtrisait l'outil", se rĂ©jouit-il. "Et ça rentre dans le budget." Lui qui considĂšre que "toute nouvelle aventure est excitante", admet tout de mĂȘme que la vente en ligne n'Ă©tait pas vraiment naturelle pour lui. "Mon mĂ©tier, c'est le commerce, le contact avec le gens, c'est ça qui est gĂ©nial." Alors pas question de fermer boutique pour autant. "Il faut que les commerçants se rendent compte que la vente en ligne est complĂ©mentaire avec la boutique", explique Arnaud Jibaut. "Aujourd'hui, on peut faire les magasins aprĂšs le travail et une fois Ă  la maison faire des achats sur notre smartphone. Donc mĂȘme aprĂšs le confinement, ce sera utile. On les aide juste Ă  sauter le pas."Consommer local, mĂȘme en ligneUne dĂ©marche presque militante pour l'entreprise. "On est AmiĂ©nois, on vit nos expĂ©riences quotidiennes Ă  Amiens, on achĂšte en ligne et on veut y voir des petits commerces, alors on encourage la consommation locale en ligne." Et Vincent Trelcat, responsable de l'agence Awelty, de confirmer "Il faut que les commerçants puissent donner des informations Ă  leurs clients, qu'ils puissent garder le lien avec eux, pour qu'ils ne se retournent pas vers Amazon par dĂ©faut." Face Ă  la gronde des petits commerçants, le gouvernement a d'ailleurs lancĂ© un appel Ă  projets pour toutes les entreprises numĂ©riques qui voudraient lancer des opĂ©rations du mĂȘme type. Et il existe une forte demande l'entreprise amiĂ©noise, en quelques jours, a dĂ©jĂ  reçu une trentaines de demandes dont une vingtaines sont des projets Ă©ligibles. De la part de commerces de la rĂ©gion, mais aussi de toute la France.
Braderiedes commerçants de la station. NeufchĂątel-Hardelot Loisirs Brocante. 1 Brocante et vide-grenier au Wast (13.5 km) Le Touquet-Paris-Plage Brocante. 27 aoĂ»t - 28 aoĂ»t. Vide-Maison. Maison particuliĂšre Le Touquet-Paris-Plage Brocante 09h30. 28 aoĂ»t Vide grenier. Boulevard d'Artois Dimanche 28 aoĂ»t 2022 OrganisĂ© par l’A.P.C.P. Quartier Quentovic Le
Il y a deux semaines, David Monserand et son fils Matthieu ont créé un site web pour soutenir les petits commerçants de Chantilly et Senlis, dans l’Oise. En ligne, les clients peuvent acheter un bon d’achat Ă  dĂ©penser chez le commerçant de leur choix dĂšs la fin du confinement. Dans la famille Monserand, le pĂšre est ingĂ©nieur et le fils est Ă©tudiant en marketing digital. Ensemble, David et Matthieu ont dĂ©veloppĂ© un site de vente en ligne en seulement trois jours pour aider les petits commerces de leur secteur. InstallĂ©e Ă  Avilly-Saint-LĂ©onard, dans l’Oise, la famille a fait appel aux collectivitĂ©s locales autour de Chantilly et de Senlis afin qu’elles passent le message aux commerçants. "On a commencĂ© Ă  les rĂ©fĂ©rencer sur notre site et l’offre a grandi petit Ă  petit, explique David, le pĂšre de famille. Aujourd’hui, on a une soixantaine de boutiques qui sont rĂ©fĂ©rencĂ©es sur environ 15 communes". Des bons d’achat pour aider les commerçantsLe concept est simple sur le site, le client peut acheter un bon d’achat en ligne. AprĂšs le paiement, il reçoit une confirmation ainsi qu'un numĂ©ro de commande par mail. Ce bon d'achat pourra ensuite ĂȘtre utilisĂ© dans la boutique choisie dĂšs sa rĂ©ouverture. Bijouteries, salons de coiffure, magasins de fleurs et prĂȘt-Ă -porter, Ă©piceries, restaurants tous les types de commerces sont rĂ©fĂ©rencĂ©s. "Les bons d’achat vont de 10 Ă  100 euros et les paiements sont reversĂ©s Ă  chaque commerçant. Ça leur fait une trĂ©sorerie immĂ©diate pendant la fermeture pour payer les charges, mĂȘme s’il n’y a pas de chiffre d’affaires". Wanda Leclerc fait partie des commerçants inscrits. PropriĂ©taire d’un magasin de chaussures Ă  Chantilly depuis 30 ans, elle a dĂ©jĂ  vendu une quinzaine de bons d’achats sur le site de David et Matthieu, ce qui reprĂ©sente environ 900 euros. "Ça va permettre de payer les charges, les factures d’alarme et de tĂ©lĂ©phone. Evidemment, ça ne va pas me sortir de cette mauvaise passe mais ça aide quand mĂȘme un peu. Et puis voir cet Ă©lan de solidaritĂ©, ça fait du bien au moral". Lydie Munoz a elle aussi Ă©tĂ© surprise par le succĂšs de cette initiative. PropriĂ©taire d’un institut de beautĂ© Ă  Chantilly depuis 13 ans, elle a dĂ» mettre ses deux salariĂ©s au chĂŽmage partiel au dĂ©but du confinement. "J’ai une clientĂšle trĂšs fidĂšle et c’est touchant de voir que les gens s’intĂ©ressent Ă  nous et ne nous laissent pas tomber. Ça me gĂ©nĂšre un peu de trĂ©sorerie et ça m’aide parce qu’aucun argent ne rentre dans la caisse". En proposant des bons d’achat de 50 euros, Lydie a dĂ©jĂ  rĂ©coltĂ© 750 euros en deux semaines. "J’en suis la premiĂšre Ă©tonnĂ©e ! Je ne savais pas du tout ce que ça allait donner quand je me suis inscrite". De leur cĂŽtĂ©, David et Matthieu Monserand continuent de rĂ©fĂ©rencer de nouveaux commerces. Depuis l’ouverture de leur plateforme de vente, ils vendent en moyenne 1000 euros de bons d’achat chaque jour.
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